Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
438
NOTICE SUR LES TRAVAUX RÉCENTS
pourraient être aménagées et rendre de grands services aux indigènes. Dans la plaine marécageuse de Temlouka, des eaux ascendantes, provenant des calcaires à Inocérames, existent au centre de la dépression synclinale du Nord de la région de Sellaoua. 3° M. BRIVES a été chargé de l'étude des nappes aquifères distribuées dans la zone de calcaires cristallins du versant Nord de Bouzareah, en vue de l'alimentation de la ville de Saint-Eugène. Il a reconnu cinq bandes calcaires interrompues et d'épaisseur variable, dont la plus importante, située au voisinage des sommets, renferme les sources qui ont été captées. L'étude détaillée de la région d'Hammam-R'hira a permis à M. Brives de fournir des indications utiles pour les recherches d'eau du village de Vesoul-Bénian, dont les niveaux aquifères correspondent aux assises de grès et calcaires à Mélobésies de l'helvétien. 4° M. FLAMAND a précisé la disposition des nappes aquifères dans la région de Saïda, qui sont réparties : 1° dans les dolomies et calcaires du Dogger, au-dessus des calcaires marneux du lias supérieur; ces eaux sont plus ou moins contaminées ; 2° un niveau dans les intercalations de grès au milieu des argiles de l'oxfordien; le débit est peu important; 3° dans les calcaires crétacés des Hassasnas, l'eau est rencontrée par les puits à une profondeur variant de 48 à 55 mètres ; 4° la région agricole des Maâlifs est alimentée par une nappe renfermée dans la couche de poudingues située au-dessous des argiles miocènes ou pliocènes; cette nappe se trouve à une profondeur de 8 à 12 mètres. 5° M. GENTIL a indiqué les niveaux aquifères dans les assises jurassiques de la chaîne du Filhaoucen, qui comprennent : 1° une nappe dans les grès séquaniens reposant sur les argiles de l'oxfordien ; 2° la nappe la plus impor-
DU SERVICE DE LA CARTE GÉOLOGIQUE DE L' ALGÉRIE
439
tante et la plus constante, qui donne lieu à de nombreuses sources, se trouve au contact des calcaires et dolomies du jurassique supérieur et des marno-calcaires sous-jacents : l'une de ces sources est captée pour Nédroma. A l'Est de Nemours, les sources se présentent au contact anormal du lias et des marnes du cartennien. M. Gentil a fourni au service forestier une étude sur le bassin d'alimentation de l'Oued-Touent en vue du reboisement destiné à réglementer les crues qui sont désastreuses pour la banlieue de Nemours. 6° M. DOUMERGUÉ a fourni au service des ponts et chaussées d'Oran de nombreux rapports géologiques résultant des études poursuivies sur les questions suivantes : 1° l'établissement d'un barrage à l'Oued-Tafaraoui ; 2° la consolidation de la rive gauche du barrage des Cheurfas, sur la Mékerra; 3° un projet de barrage àl'Oued-Mefrouch au bas de la plaine de Terni ; 4° un projet de dérivation des eaux de débordement qui envahissent une partie du village de Sidi-Ohami. M. Doumergué a constaté l'existence de deux nappes superposées dans les grès et sables pliocènes séparés par une couche marneuse. M. Doumergué a insisté, dans ses études sur la feuille de Oued-Imbert, sur l'importance de la nappe aquifère située dans les grès helvétiens supérieurs au-dessus des marnes de l'étage. Il a fourni des renseignements précis sur les nappes aquifères des assises du jurassique et du crétacé inférieur de la feuille de Sebdou. 7° M. JOLY a signalé, sur les feuilles de Saint-Donat et de Châteaudun, les différents niveaux aquifères, dont le plus important appartient à l'assise des poudingues et grès miocènes au contact des marnes. Le fond des dépressions quaternaires renferme une nappe que l'on rencontre à 3 ou 4 mètres. L'eau est plus rare dans les dépôts pliocènes, dans l'oligocène, et fait défaut dans le crétacé.