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TRAVAUX DE LA COMMISSION ANGLAISE
ciaux. L'emploi des locomotives électriques est précisément l'un de ces cas. Ce mode de traction, à notre connaissance, n'a pas été employé en Angleterre, mais il est depuis longtemps en usage avec avantage en Amérique. Il est très naturel que, quand les chemins sont' trop sinueux pour rendre difficile ou impossible la traction par câbles, le procédé le plus pratique pour amener la houille ou le minerai à la recette est l'emploi des locomotives électriques. La production inévitable d'étincelles au trolley rend l'usage de ce système impossible dans les mines où l'on peut craindre l 'inflammation du grisou; nous n'avons donc à examiner son emploi que dans les mines sans grisou, et nous ne rechercherons que les précautions à prendre pour éviter les chocs galvaniques et les feux. En ce qui concerne le danger d'incendie, la précaution •essentielle à prendre consiste à éloigner toute matière inflammable du voisinage immédiat du conducteur et des appareils. La question des chocs présente des difficultés bien plus sérieuses, et ce danger, à première vue, semble devoir rendre inacceptable l'emploi des locomotives électriques dans les travaux souterrains. Toutefois, tout bien considéré, il semble qu'en tenant les conducteurs à 7 pieds au moins au-dessus de la voie, ou en défendant rigoureusement de circuler à pied sur la voie pendant que la traction fonctionne, le risque de choc est à peu près conjuré; des précautions spéciales doivent être prises, au moyen d'affiches ou autrement, pour interdire aux personnes non autorisées de se tenir sur ces chemins quand le courant passe. Les locomotives, et les wagons si les hommes y sont admis, doivent être construits de manière à donner toute sécurité contre les chocs galvaniques. Le générateur d'énergie et la distribution doivent être -spécialisés pour ce service, et en aucun cas le voltage ne doit dépasser la tension dite moyenne.
DE L'ÉLECTRICITÉ
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ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE. — Le très remarquable règlement publié récemment par le Conseil de 1' « Institution -of Electrical Engineers », après une étude de trois ans, nous dispense, en fait, d'aborder ce sujet, excepté en ce qui concerne l'inflammation du grisou. Lorsque ce danger n'existe pas, toute installation conforme à ce règlement suffit à assurer la sécurité contre les incendies. Dans une certaine mesure, les règles sur la pose des conducteurs et sur le voltage, qui peuvent être nécessaires pour protéger les personnes ignorant ce qu'est l'électricité, ne sont pas nécessaires lorsqu'il s'agit d'usines ou de mines où les ouvriers sont censés capables de se servir de machines, d'appareils et d'outils que des domestiques ou autres personnes quelconques no sauraient pas employer. C'est ainsi, par exemple, que les employés de chemin de fer ont le droit de traverser les voies en des points interdits au public. De même, dans une mine, les précautions prises doivent être différentes, ■suivant que l'emplacement est fréquenté par les gamins et les chevaux, ou, au contraire, par un nombre limité d'agents spéciaux. D'autre part, dans les mines, la présence possible du grisou nécessite certaines précautions qui ne sont pas toujours nécessaires à la surface. Il est à peine besoin de dire que seules les lampes à incandescence dans le vide sont acceptables. Des expériences ont montré que, si une de ces lampes est brisée dans un mélange d'air et de gaz, le gaz sera généralement enflammé ; toutes les lampes doivent, par conséquent, être recouvertes d'une enveloppe en verre épais. Mais, si cette précaution est prise, il n'y a aucune raison pour les considérer comme dangereuses, même dans des mines à grisou. En effet, si le verre d'une lampe de sûreté est brisé, le gaz sera enflammé avec plus de certitude encore que dans le cas d'une lampe •électrique. En réalité, la facilité avec laquelle les lampes