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L'EXPLOITATION DTj MIXKKAI DE FER OOLITHIQUE
reste constamment en plein est terminée, son déboisage toit. Tant que la galerie est piliers de protection tels que rement .
massif. Quand une chambreprovoque le foudroyage du utile, on lui conserve des P, qui sont repris ultérieu-
Fio. 1.
L'orientation des galeries et des chantiers est déterminée à la fois par le pendage de la couche et par la direction des diaclases, qui facilitent le travail des coups de mine. La dimension des chantiers dépend de la solidité du toit. On a intérêt, pour le rendement du mineur, à prendre des chantiers assez larges. Jusqu'à 6 ou 8 mètres, ce rendement croit. Au delà, jusqu'à 10 mètres, lanécessilé de pousser le minerai abattu jusqu'à la voie située dans l'axe du chantier compense la plus grande facilité d'abatage. Au-dessus de 10 mètres, il y aurait désavantage. Il n'est pas possible de donner 6 mètres de largeur quand le toit est mauvais; c'est ce qui arrive souvent près des affleurements. Le bassin de Nancy est le moins bien partagé à cet égard. La largeur des piliers est ordinairement un peu supérieure à celle des chantiers.
DE LA LORRAINE
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Dans la méthode normale, oii le dépilage suit d'aussi près que possible l'ouverture du chantier correspondant, les piliers ne restent pas longtemps en charge et leur champ est peu étendu. Les phénomènes d'écrasement ne se produisent qu'aux fronts de dépilage, aidant ainsi à l'abatage du minerai. Dépilages ajournés. — Quelquefois, pour retarder l'affaissement du sol et les indemnités à payer de ce chef, on a voulu ajourner systématiquement le moment des dépilages, en se bornant à tracer des chantiers dans toute l 'étendue d'un vaste champ d'exploitation. Ce fait s'est présenté souvent au Luxembourg ; en France, on ne le rencontre qu'à la mine d'Hussigny. On a pu alors observer, dans un grand nombre de cas, les phénomènes suivants. Sous l'influence prolongée de la charge des morts-terrains, le toit des chantiers primitivement les plus solides tend à devenir mauvais : des placages s'en décollent, des diaclases s'y ouvrent, leur entretien devient difficile et coûteux. Quant aux piliers, ils tendent à manifester peu à peu des signes d'écrasement qui consistent au début dans l 'effritement de leurs parois. Parfois des effondrements se produisent à la longue. Le temps est, en effet, un facteur considérable dans la manière dont les morts-terrains arrivent à exercer leur charge en perdant peu à peu, par découpements et décollements progressifs, leur cohésion primitive plus ou moins monolithique. En outre, le développement continu d'un champ d'exploitation, en réduisant de plus en plus l'influence de la résistance latérale des massifs vierges, joue également un grand rôle. Nous reviendrons sur cette question en traitant des mines profondes de Briey. Méthode des grandes tailles et abatage mécanique. — Les couches régulières, à peu près horizontales, du gisement