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L'EXPLOITATION
DU
MINERAI
DE
FER
OOLITHIQUE
DE
LA
LORRAINE
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création des chambres de pompes tend encore à acCHAPITRE III.
SIÈGES
D'EXTRACTION.
Les concessions deBriey, dont la superficie dépasse rarement 1.000 hectares, pourront presque toutes être exploitées entièrement par un seul siège d'extraction. Eu égard aux fortes productions à prévoir, ces sièges doivent être très puissants. Il y a donc intérêt à rapprocher les deux puits indispensables, pour les faire servir tous deux à l'extraction, tout en concentrant ce service. En outre, ils devront être à section large. L'emplacement du siège est choisi sur l'aval-pendage extrême de la concession, en vue d'un roulage rationnel. Fonçage. — L'opération première et principale de l'établissement d'un tel siège est le fonçage du premier puits. Il faut d'abord choisir le procédé à employer. Les terrains à traverser sont solides, les venues d'eau à attendre, on le sait aujourd'hui (Voir plus haut), ne dépasseront que très exceptionnellement 3 ou 4 mètres cubes
- i la minute. La section large des puits (environ 5 mètres
de diamètre utile) permettant d'y loger de puissantes pompes, le procédé à niveau vide. est tout indiqué. On a renoncé à la congélation, appliquée à Auboué dans les circonstances particulières que nous avons signalées. La période critique du fonçage (Voir plus haut) est comprise entre l'instant où l'on pénètre dans la formation ferrugineuse et celui où les pompes souterraines définitives sont mises en service. Pendant cette période, les pompes de fonçage, fatiguées par un service déjà long, avec une eau constamment chargée de matières en suspension, ont à faire face aux venues les plus importantes, que la
croître. Il convient donc de se préparer soigneusement à cette période critique quand on est encore dans les marnes micacées. Il faut qu'à ce moment, qui est un moment de répit, après la pose du eu vêlage destiné à maintenir la nappe jurassique, les pompes soient remises parfaitement en état. On a même été, à Tucquegnieux, jusqu'à établir, dans les marnes, une station-relai de pompes souterraines. Quand on est dans la couche, les travaux doivent être réduits d'abord à la création rapide de la chambre strictement nécessaire à l'installation des pompes souterraines définitives, car toute excavation supplémentaire peut rencontrer une cassure aquifère nouvelle venant aggraver la situation. Quant au dispositif de pompes, la solution qui parait la plus rationnelle consiste dans l'adoption d'une pompe à tige à traction directe pouvant donner 5 mètres cubes àla minute et divisée en plusieurs relais que l'on installe successivement. L'avancement continu est suivi par une pompe ■suspendue, alimentant la pompe à tige et n'ayant à refouler que sur une hauteur ne dépassant jamais l'intervalle des relais successifs de cette dernière. Le type de pompe suspendue le plus convenable parait correspondre à un débit de 2 ou 3 mètres cubes. On doit disposer d'une pompe suspendue de rechange, soit pour remplacer, soit pour doubler la première. Comme pompes suspendues, on tend surtout à employer les turbo-pompes électriques, dont la légèreté et le peu d'encombrement conviennent parfaitement. Le courant alternatif paraît présenter des avantages en raison de l'humidité dans laquelle fonctionnent ces pompes; le courant continu provoque des phénomènes d'électrolyse nuisibles. Il n'est ni utile ni opportun de faire ici l'historique des