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NOTE SUR LA RECONNAISSANCE D'UN NIVEAU AQUIFÈRE.
sources abondantes (source du ksar, source du poste) r autour desquelles se présentent de nombreux vestigesd'habitations et de cultures avec jardins, momentanément abandonnées par suite de l'insécurité du pays (tribus des BeniGuil).Le poste est abondamment approvisionné d'eau grâce à un puits creusé dans l'enceinte même. La qualité de ces eaux est assez satisfaisante, j'en donne plus loin-, l'analyse. Source d'Hassi ben Hendjir. — La source artificiellecréée à la mine d'Hassi ben Hendjir, à 12 kilomètres k l'Ouest d'Ain Sefra, par suite du percement d'une galerie d'écoulement, est venue confirmer d'une façon irréfutableles conclusions auxquelles m'avaient amené les constatations que j'ai énumérées ci-dessus et qui donnaient déjà,, à mon avis, la certitude d'un niveau aquifère puissant dans; les grès crétacés. La mine de cuivre d'Hassi ben Hendjir est située au: sommet d'un anticlinal secondaire, dont un des versants; regarde Sfissifa et l'autre Ain Sefra. Le mamelon allongéqui signale cet accident géologique ne dépasse guère les; plaines environnantes de plus de 40 mètres et, comme on y accède des deux côtés par des pentes douces, ce plissement passe presque inaperçu. Les marnes vertes et les grès blancs affleurent presqu'au sommet de l'anticlinal et sont visibles en ligne à. peu près droite, sur plus de 600 mètres de longueur. Une descenderie pratiquée justement au contact entreles marnes et grès blancs (les marnes se trouvant au mur avec un pendage de 65° vers l'Ouest), a rencontré l'eau à 6 m ,50 de profondeur, nouvelle qui fut d'abord accueillie avec faveur, car on put supprimer le service de ravitaillement d'eau, qui était fort onéreux. La quantité d'eau augmentant de plus en plus au fur et à mesure qu'on approfondissait le chantier, il fallut installer une première
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DANS LE SUD-ORANAIS ET DANS LE SUD-MAROCAIN
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pompe de 10 mètres cubes à l'heure, puis une seconde de 20 mètres cubes, une troisième de même force et enfin une centrifuge Râteau de 60 mètres. On était arrivé dans l'intervalle à la profondeur de 27 mètres, mesurés suivant la pente, soit environ à 23 mètres mesurés verticalement. Dans cette descenderie, à 22 mètres suivant la pente, on avait attaqué dans les deux sens une galerie en direction Nord-Sud pour suivre le minerai, et on avait pratiqué, tant au toit qu'au mur, un certain nombre de recoupes pour voir s'il n'y avait pas de veines adventives dans le voisinage. On constata, d'abord, que c'était la galerie Nord qui donnait le plus d'eau, et ensuite que la majeure partie était donnée par la recoupe pratiquée dans les marnes du mur, autrement dit que la nappe inférieure du niveau aquifère était plus puissante que la supérieure. (Voir coupe et plan de la mine, fig. 4, Pl. II). Pensant qu'on avait affaire à une poche d'eau de volume limité, on pompa pendant plus de six mois, sous le régime de puissance maxima des pompes, et on fit même venir, en prévision d'un nouvel approfondissement, une pompe Letestu de 100 mètres cubes à l'heure. La venue d'eau resta constante. On chercha alors à soulager un peu le travail de ces engins en ouvrant une galerie d'écoulement à un niveau tel qu'elle pût déboucher dans le puits au niveau de la galerie des 22 mètres et dont la longueur totale est de 80 mètres, à savoir 22 mètres au Sud de la descenderie, 56 mètres au Nord et 2 mètres pour la descenderie. La galerie devait rencontrer le niveau aquifère à 600 mètres environ du jour ; mais à peine avait-elle pénétré dans le terrain solide qu'elle commença à donner des quantités d'eau importantes. A l'époque de ma visite, cet ouvrage avait 180 mètres de long et donnait un débit de 16 mètres cubes à l'heure. Le travail était arrêté par