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NOTE
SDR LA
RECONNAISSANCE
D'DN
NIVEAU
AQUIFÈRE
sont des modèles d'ingéniosité, l'eau n'est donnée que deux jours par semaine. Je donne bien entendu ces chiffres comme de simples indications, afin de fixer les idées sur ce qu'on peut attendre comme rendement utile et productif de l'aménagement du niveau aquifère que je viens de décrire. Ils sont déjà éloquents par eux-mêmes ; en outre, si on songe à l'influence qu'aura sur la vie pastorale, base de l'existence des nomades, la possibilité de sauver leurs troupeaux delà mort dans les années de sécheresse, on se rend compte des services inestimables que peut rendre un aménagement rationnel des eaux en circulation dans le sous-sol de ces régions de l'extrême Sud-Algérien et Marocain. Ce que je viens d'exposer s'applique, en effet, non seulement à la région que j'ai plus particulièrement étudiée et parcourue, mais à toute la zone sud-algérienne occupée par les grès crétacés et soumise aux mêmes conditions météréologiques qu'Ain Sefra et ses environs. Je connais notamment tout un territoire compris entre Batna et Klenchela, le Djebel Bou Arif, que j'ai prospecté il y a quelques années et qui possède une constitution géologique identique à celle que j'ai décrite à Ain Sefra, y compris même les affleurements cuprifères au contact des marnes vertes. J'avais d'ailleurs, dès mon arrivée dans le SudOranais, été vivement frappé par la similitude complète des paysages et des formes de plissements entre ces deux régions, pourtant bien éloignées l'une de l'autre. Résumé et Instructions pratiques. — Ces indications ouvrent la voie pour la recherche et l'aménagement de l'eau sur des territoires très vastes. Au point de vue pratique, on peut résumer comme suit la voie à suivre pour utiliser les eaux du niveau des marnes vertes : Relever les affleurements du contact : marnes vertes et
DANS
LE
SDD-ORANAIS
ET
DANS
LE
SUD-MAROCAIN
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■grès blancs, en notant les pendages, de façon à déterminer la forme et la surface des synclinaux aquifères. Chercher ensuite la ligne de déversement de la nappe qui sera, .la plupart du temps, un déversoir souterrain, nécessitant par conséquent le creusement d'un ou plusieurs puits, qui ne seront pas profonds, si les points d'attaque sont bien choisis. Il ne faut pas s'attacher aux régions tourmentées, isoclinales où la couche imperméable apparaît disloquée, ■étirée, sans régularité dans, ses inclinaisons, comme cela se présente par exemple sur le chemin de fer d'Ain Sefra à Beni Ounif de Figuig, entre les stations de Tiout et de Ain el Hadjadj. Ces régions tourmentées ne valent rien au point de vue qui nous occupe. Une fois le niveau de la nappe de déversement bien ■déterminé, un levé du terrain permettra de se rendre ■compte rapidement do la possibilité d'une galerie de longueur modérée, permettant d'aller rejoindre à une profondeur aussi grande que possible au-dessous du plan d'eau la nappe reconnue. Il n'y a pas à penser à des ■captages artésiens pour cette nappe de déversement audessus des marnes vertes, les eaux ne s'y mettent évidemment pas en pression. Nappe artésienne inférieure. — lien est tout autrement de la nappe inférieure. Pour apprécier son importance probable, il faut commencer par déterminer sa surface d'absorption, c'est-à-dire l'aire couverte par le bassin géographique du synclinal, en déduisant, bien entendu, la surface occupée par les marnes vertes. On se fera ainsi nne idée du débit possible d'un sondage artésien. Des indications comme celles que j'ai signalées à El Hendjir, ■c'est-à-dire des venues d'eau plus importantes au mur des marnes vertes qu'au-dessus de ce niveau, sont des plus probantes pour le succès. Bien entendu il faut en tout