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L'INDUSTRIE
MINIÈRE
ET
DANS
MÉTALLURGIQUE
ries; les routes, en général mal entretenues, sauf dans les environs immédiats des grandes villes, ne se prêtent pas à des charrois bien intenses. Il est impossible de songer à faire usage des cours d'eau. Les chemins de fer sont encore peu développés ; pour ne parler en ce moment que des voies ferrées existantes, en laissant aussi de côté tous les embranchements miniers, nous avons d'abord à signaler les lignes de la Compagnie du Norte, à Fécartement de l m ,67; la plus importante est celle de Gijon à Oviédo qui se continue sur Léon et Madrid, présentant de fortes rampes dans la section de Puente de los Fierros et du col de Pajarès d'où elle redescend vers la Castille : elle détache des embranchements vers Avilès et San Juan de Nueva à Villabona, vers Trubia à Oviédo, vers Sama et Ciano-Santa-Anna à Soto de Rey. La Compagnie de Langreo, à voie de l ra ,44, comprend une ligne principale de Laviana à Gijon (avec la particularité curieuse d'un plan incliné dans la partie SamaGijon), et de petites lignes se reliant à la précédente dans la région de Sama. Enfin la Societad de los Ferrocarriles economicos de Asturias a actuellement en exploitation un tronçon Oviédo-lnfiesto-las-Ariondas, à voie de 1 mètre, qui doit se relier en mars 1905 à la ligne de Cabezon de la Sal à Santander. Comme on peut s'en rendre compte sur la carte (Pl. IV), c'est donc exclusivement la région centrale de la province qui se trouve desservie actuellement. Les Asturies, encore peu peuplées, comprennent surtout une population de montagnards et de paysans, et même, dans les régions industrielles d'Oviédo et de Langreo, il est rare de trouver des ouvriers, à moins qu'ils ne soient étrangers au pays, qui n'associent pas à leurs travaux industriels les travaux des champs. Géologie. — Au point de vue géologique, les Asturies
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LES ASTURIES
sont essentiellement constituées par des terrains anciens avec, le long de la côte, quelques parties d'âge plus récent. Le cambrien et le silurien dominent dans la partie occidentale, du côté de la Galice, et la haute vallée de la Narsea marque la limite de leurs affleurements à l'Est. — On trouve ensuite, vers l'Est, le dévonien dans les basses vallées du Nalon et de la Narsea ; enfin toute la partie orientale est exclusivement occupée par le houiller, recouvert dans les régions d'Avilès, de Gijon et de Villaviciosa par du trias, du jurassique et du crétacé, mais sans qu'on ait nulle part constaté la présence de permien. Le bassin carbonifère des Asturies a une superficie considérable ; il forme un rectangle dont le grand côté, parallèle à la côte, a 150 kilomètres, et dont le petit côté, dirigé du Nord au Sud, a 60 kilomètres. Le houiller exploitable se trouve seulement dans la partie occidentale, et los mines réellement actives se groupent en deux bassins principaux : celui du Caudal, affluent du Nalon, de Pola de Lena à Olloniego ; celui du Nalon, de Pola de Laviana à Sama (Pl. IV et Pl. V, fig. 1). A l'Ouest et au Sud, le houiller est limité par des terrains dévoniens; au Nord, il plonge sous du trias et du crétacé, et l'on a recherché en divers points, sous ces recouvrements postérieurs, le prolongement des couches houillères. Un sondage, aux environs de Gijon à Vega, a trouvé, après 150 mètres de marnes irisées, des conglomérats quartzeux, puis des couches alternatives de sable et 'de schistes et deux veines de houille que l'on suppose d'âge stéphanien; à 200 mètres, le sondage n'était pas encore franchement entré dans l'étage westphalien de Sama. Un second sondage, à Villaviciosa, avait trouvé, sous le trias, des grès à traces charbonneuses quand il est tombé sur une venue éruptive. A Rillo, au Nord de Sama, la Société espagnole de sondages a retrouvé les couches du bassin de Sama. Tome VII, 1905.
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