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LE
LABORATOIRE D'ÉLECTRICITÉ
Troisième année. — 1° Revision des méthodes de mesures industrielles dans le deuxième Laboratoire, dont il a été expliqué l'organisation plus haut ; 2° essais de machines à courant alternatif : essais d'alternateurs monophasé, triphasé ou diphasé (caractéristique à vide, en court-circuit et en charge ; rendement dans différentes conditions de fonctionnement : cos o variable, phases inégalement chargées, etc.). Courbes données par l'oscillographe. Essai de moteurs synchrones et asynchrones, de commutatrice. Essai de transformateurs (à vide, en court-circuit et en charge). Lorsque la salle des machines n'est pas occupée par les élèves des années précédentes, elle est généralement ouverte à ceux de troisième année qui désirent refaire plus attentivement quelque essai.
PAROLES
A L'OCCASION DE
LA MORT DE M.
A.
POTIER
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PAROLES PRONONCÉES A L'OCCASION DE LA MORT
DE M. ALFRED POTIER, INSPECTEUR
GÉNÉRAL
DES
MINES
EN
RETRAITE,
MEMBRE DE L'iNSTITUT
Par M. TROOST, Président de l'Académie des Sciences (♦).
Depuis notre dernière séance, un grand deuil a frappé l'Académie des Sciences : notre confrère M. Potier, membre de la Section de physique, a succombé mardi dernier à la suite d'une longue et douloureuse maladie qui le tenait éloigné de nous depuis plusieurs années. Sorti de l'École Polytechnique en 1859, il entrait à l'École des Mines. En 1863 il était attaché au sousarrondissement minéralogique de Paris, puis en 1867 au service de la Carte géologique détaillée de la France. Ingénieur des Mines, doué d'une prodigieuse activité jointe à une érudition qui était légendaire, M. Potier a fait de très nombreux relevés sur le terrain, et la géologie lui est redevable de résultats d'un grand intérêt. Jusqu'au moment de sa mise à la retraite comme inspecteur général, il est resté attaché au Service central de la Carte géologique, et il a été, avec Munier-Chalmas, le (*) Extrait des Comptes Rendus de l'Académie des Sciences. — Aucun discours n'ayant été prononcé aux funérailles de M. Potier, en raison delà volonté formelle qu'il avait exprimée, il a paru qu'il y avait lieu de reproduire ici les paroles prononcées par M. le Président de l'Académie des Sciences à l'ouverture de la séance du lundi 15 mai 1905.