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STATISTIQUE DES ACCIDENTS DE GRISOU
POUR LES ANNEES
BASSIN D'ALAIS.
i*
A
1903
627
- DÉPARTEMENT DU GARD.
7- — Concession de Saint-Jean de Valériscle. (Instituée par décret
33
DATE
I.IEU
de
de
l'acci-
l'acci-
NOMBRE
r. 'S
TION
> a □ -o o
l'année
dent
dent
tués
blessés
g
3
4
5
6
Couche Clémentine"
„
2
2.778
23 août 1900
CAUSES
PRODUC-
d'ouvriers
de en tonnes
Causes
t
A CC 1 &E ST
directes
OBSERVATIONS
de l'accumulation de l'inflammades gaz tion des gaz 8
745.450
DE
9
5
11
Légère accuAllumage Inobservation mulation de gri- d'un coup de du règlem«L| sou dans une mine au remonte en culmoyen du de-sac aérée par briquet et dej diffusion. l'amadou.
8. — Concession de (Instituée par ordonnance royale
34
12 nov. 1898
Puits du Viaduc, couche n» 2
35
20 juillet '1900
Puits de Gagnières
2
2
487
67.685
Dégagement Allumage survenu à la suite d'un second du tir d'un pre- coup rie mine mier coup de aveclebriquet mine. et l'amadou.
422
70.470
Dégagement instantané dans un traçage en couche grisouteuse, aéré par une colonne de tuyaux.
asphyxiés
du 19 novembre 1809.)
Imprudence et inobservatioi du règlement.
La présence du grisou n'avait jamais été signalée dans la couche Clémentine. La flambée s'est produite dans une remonte, inclinée à 5 0/0, au moment de l'allumage d'un coup de raine au moyen du briquet et de l'amadou. Le chef de chantier qui procéda à cet allumage avait cependant constaté la présence du grisou au front de taille, mais avait, malgré cette installation et contrairement au règlement, passé outre tu tirage de k mine. A la suite de cet accident, l'aérage de la mine a été amélioré. L'allumage des mines au moyen de l'amadou a d'ailleurs été interdit ultérieurement.
Salles-de-Gagnières. du 28 août 1832.)
L'accident s'est produit dans une remontée en cul-de-sac. Bien qu'il se fût aperçu de la présence du mm à la suite du tir d'un premier coup de mine, l'ouvrier a voulu tirer un second coup, dont il a allumé la mèche avec un briquet et de l'amadou.
L accident a été causé par un dégagement instantané de grisou qui s 'est produit à l'avancement d 'un JUtier de traçage de la couche 5 ter à la profondeur de 000 mètres (étage 400), en projetant une «Me de tonnes de charbon et ensevelissant deux ouvriers, et partiellement un troisième. Ce dernier fut ■we a temps et rappelé rapidement à la vie ; les deux premiers périrent asphyxiés. AiicuQ dégagement instantané de grisou ne s'était antérieurement produit dans la couche 5 tèr, mais il mit récemment survenu plusieurs au même étage, dans d'autres couches, sans qu'il en résultât d'accipersonne. ■ ^ A la suite de l'accident, et vu la répétition des dégagements instantanés à l'étage 400, le -travail au pic 3UX a va,ieements BdMï J , des traçages dans les couches 4 et 5 à cet étage, et remplacé par l'emploi ^' M des explosifs avec tirage des coups de mine à l'électricité, et pendant l'intervalle des changements r P ->ste. La question de savoir si ces mesures immédiates ne devaient pas d'ailleurs être complétées par «suite a été mise à l'étude.
se
(Instituée par ordonnance roj* |*>Î7 août 1828.)
36
Quartier 21 janvier de l'Arbousset 1899
-
2
716
146.185
Ouverture probable d'une porte d'aérage.
Ouverture d'une lampe de sûreté pour allumer la mèche d'un coup démine.
InobfcrratiM du règlemeal-
est
r
Sfiana , P °duit dans un chantier de traçage en couche n° 2. L'aérage était satisfaisant en con11 6St r obalj e Pisou a°V ' P.
- ' bien que le fait n'ait pu être absolument établi, que l'accumulation de
caus e ar 'ourt-cir ^ P l'ouverture plus ou moins prolongée d'une porte d'aérage, qui a occasionné un a S e couran ^he f ^ " * t d'air. L'inflammation du grisou s'est produite au moment de l'allumage de la 0U e m me «vert,ssa ° P ^ ' > pour lequel l'ouvrier chargé de ce soin avait, contrairement au règlement, c lampe de sûreté.