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NOTES SUR LES ÉCOLES D'iNGÉNIEURS
de diverses catégories, mineurs, chimistes, mécaniciens., électriciens, et aussi d'ingénieurs pour le. service des mines de l'État belge. La création, à l'Université de Liège, d'un enseignement destiné à former des ingénieurs pour le service de l'État et pour l'industrie remonte à 1825. A cette date, la Faculté des Sciences fut dotée d'une chaire d'exploitation des mines, et autour de cette chaire vinrent se grouper, sous le nom d'École des Mines, un certain nombre de cours auxiliaires. Mais cet enseignement ne fut complètement organisé qu'en 1836. A cette époque, l'École de Liège ne comprenait que deux sections : la section des Mines et la section des Arts et Manufactures (chimie). Elle fut complétée en 1843 par l'adjonction d'une section de Mécanique, puis, en 1883, à la suite de la création de l'Institut Montefior.e, par l'institution d'une section d'Electricité. Jusqu'en 1893, l'École des Mines est restée une dépendance de la Faculté des Sciences. Depuis ce moment, tout l'ensemble des cours techniques a été séparé de cette Faculté et érigé en une Faculté spéciale indépendante, faisant partie de l'Université au même titre que celles des Sciences, des Lettres, etc., et dite Faculté technique. La Faculté des Sciences reste seulement chargée de l'enseignement scientifique préparatoire. L'École spéciale des Arts et Manufactures et des Mines, tout en restant un organisme cohérent, dépend donc actuellement de deux Facultés : la Faculté des Sciences pour les cours scientifiques préparatoires, et la Faculté technique pour les études d'application. L'École, comme toute l'Université, dépend exclusivement de l'État. Mais elle reçoit de larges subventions de la Ville, qui a pris à sa charge notamment le quart des frais d'installation et la totalité des dépenses d'entretien matériel. Elle est placée sous l'autorité du Ministre de l'Instruction publique.
POUR LES MINES ET LA MÉTALLURGIE
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L'Université a à sa tête un recteur nommé pour trois ans, assisté d'un administrateur et d'un conseil académique composé de tous les professeurs ordinaires (titulaires). Le recteur est, en réalité, le président et le représentant plutôt que le chef du corps professoral, qui garde une autonomie à peu près complète en ce qui concerne l'organisation de l'enseignement. L'administrateur remplit des fonctions purement administratives et n'intervient dans l'enseignement que dans la mesure où y interviennent nécessairement les questions financières. Chaque faculté a, de plus, un doyen et un secrétaire élus chaque année par le conseil des professeurs conformément à un roulement établi par l'usage. Le doyen préside les séances de la Faculté et ne fait qu'exécuter ses décisions. La direction effective appartient tout entière au collège des professeurs. Le régime est tout à fait analogue à ce point de vue à celui des écoles austro-hongroises ou de Freiberg. Mons. — L'Ecole des Mines et Facidté Polytechnique de la Province du Rainant a été jusqu'ici entièrement vouée à la formation d'ingénieurs civils destinés à l'industrie. Elle compte d'ailleurs pouvoir bientôt concourir avec l'École de Liège et celles de Bruxelles et de Louvain pour la formation d'ingénieurs du service de l'État, et une transformation générale des études a été décidée récemment dans cette intention. Quoiqu'il en soit, l'École, fondée en 1837, est restée depuis lors une École d'ingénieurs civils, principalement pour les mines, mais aussi pour la chimie industrielle, les chemins de fer etl'électrotechnique. Cette dernière branche de l'enseignement, naguère subordonnée comme les autres aux études minières, tend de plus en plus à prendre à Mons une place prépondérante. L'École appartient non à l'État, mais à la province du