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NOUVELLE
MÉTHODE
D'EXPLOITATION DES
centre de Segré, en raison des .conditions spéciales de cedernier gisement. Nous examinerons d'abord les diverses variantes de transition qui ont été adoptées successivement et que l'on rencontre encore dans les ardoisières de Trélazé (en mettant à part, comme nous l'avons dit, l'ardoisière de la Grand'Maison, qui n'appartient pas à la Commission desardoisières d'Angers). La solution mixte des Grands -Carreaux, qui augmentait considérablement la productivité d'une installation déterminée, paraissait économiquement trop séduisante pour que les exploitants ne fussent pas tentés de l'ériger en système. C'est ce qui eut lieu en effet : trois fonds descendants de l'ardoisière des Fresnais furent systématiquement ouverts pour être exploités suivant cette méthode mixte. Les deux premiers (fonds 12 et 13 des Fresnais) ont été signalés en 1890 par l'ouvrage de M. Ichon; à cette date, leur approfondissement touchait seulement à sa fin et l'exploitation latérale montante n'était pas encore commencée. Celle du numéro 13, pour des motifs particuliers, ne fut d'ailleurs jamais entreprise. Par contre, on ouvrit suivant le même type un fonds nouveau (n° 18), dont l'exploitation montante est encore en activité aujourd'hui et ne prendra fin que dans quelques années. Les dimensions des divers fonds ainsi exploités suivant la méthode mixte, à laquelle on donne aussi dans la région d'Angêrs le nom de méthode des Fresnais, sont toujours restées (et c'est en cela précisément que les avantages économiques de la méthode mixte devenaient peutêtre illusoires) bien inférieures à celle du fond mixte n° 3 des Grands-Carreaux. La chambre descendante, dont la voûte était généralement prise à une soixantaine de mètres au-dessous de la surface, mesurait entre parois, dans les fonds n os 12 et 13, un peu moins d'une quarantaine de mètres. Quant à la longueur en direction, elle
ARDOISIÈRES
DU
BASSIN
DE
L'ANJOU
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était beaucoup plus faible, atteignant 16 mètres dans la partie médiane, mais se réduisant considérablement contre les parois et surtout contre la paroi nord, qui présentait un surplomb assez acccentué, la veine plongeant au nord, avec une inclinaison d'environ 70°. Cette forme ogivale de la section, qui avait pour objet d'accroître la solidité, fut également adoptée pour la chambre descendante n° 18, avec des dimensions un peu plus grandes (57 mètres entre parois, 23 mètres de longueur maxima entre chefs). Comme compensation, la chambre latérale montante 18 bis fut ouverte sur une moindre surface que le \2bis, l'une et l'autre étant d'ailleurs limitées de telle sorte que la surface de la chambre montante, augmentée de celle du fond descendant adjacent, ne dépassât point le maximum désormais réglementaire de 2.000 mètres carrés. Les croquis (fig. 3 et 4, Pl. II) des fonds 12 et 13 indiquent, en plan, les contours de la voûte de la chambre descendante, de la semelle de la première foncée montante, et de la semelle de la dernière foncée montante; cette dernière, dans le 18 bis, est encore, comme le montre la coupe verticale, à 32 mètres au-dessous de la voûte du 18. Envisagée au point de vue économique, la méthode mixte des Fresnais n'est pas aussi avantageuse qu'elle peut h; paraître au premier examen. Sans doute elle évite la continuation du fonçage du puits d'extraction, qu'on arrête au niveau choisi pour l'ouverture de la chambre descendante. Celle-ci peut être considérée comme un puits à grande section qui paie son propre fonçage et qui permet de produire dans le plus court délai possible en réduisant au minimum les frais de premier établissement. D'autre part, l'exploitation de la chambre montante s'effectue dans des conditions particulièrement simples : l'attaque des foncées et l'abatage du banc sont facilités par ce fait que l'un des chefs se trouve dégagé