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OBSERVATIONS
GEOLOGIQUES
duites dans les fissures du plateau gneissique, qui, vers le Sud, domine bientôt la source de près de 300 mètres, ont pu suivre les plans de joint de ce gneiss dirigés en moyenne N.-S'., suivre aussi peut-être les filons directeurs de porphyre, et finalement, par quelque cheminement souterrain, venir s'emprisonner entre ces derniers. Concentrées en profondeur sur un axe N.-S. passant par Chaudes-Aigues, elles auront été arrêtées vers l'aval par les murs de porphyre qui, même à la superficie, barrent à peu près complètement l'issue. Les griffons se sont trouvés ainsi d'autant mieux localisés à l'intérieur de cette sorte d'anneau que sa continuité doit être plus grande encore en profondeur qu'à la surface, le filon de l'Est (6, 4) ayant, dans sa partie nord, un pendage très accentué vers l'Ouest, qui, à une certaine profondeur, l'amène peut-être jusqu'au filon de l'Ouest (5), en fermant complètement la ceinture étanche. Le caractère de la minéralisation s'explique très bien dans cette hypothèse ; la présence de l'acide carbonique est toute naturelle dans une région aussi riche en basaltes. Les roches gneissiques de la région de Chaudes-Aigues ont, en général, un faciès très schisteux, très micacé, avec une direction N.-S. à faible prolongement Ouest, qui se poursuit sur une dizaine de kilomètres de long de ChaudesAigues vers Cordesse, et qui constitue à elle seule un accident remarquable dans un massif dont les plissements moyens sont N.E.-S.W. Cette direction N.-S. anormale, et les filons qui, eux aussi, sont N.-S., accusent une dislocation probable, dont l'âge primitif a pu être carbonifère comme les microgranulites elles-mêmes, mais qui aura certainement rejoué pendant le tertiaire au moment des grandes manifestations éruptives, si fréquentes au voisinage. A Chaudes-Aigues même, et jusqu'à la Tuyère, au Nord, dans laquelle se jette le ruisseau de Chaudes-Aigues, le
SDR
QUELQUES
SOURCES
THERMALES
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pendage des couches est peu accentué ; parfois elles sont presque horizontales ; les directions y sont difficiles à prendre ; les plis, les froissements, les dislocations abondent. Plus au Sud, on retrouve des directions E.-W. en approchant d'un massif de beau granité porphyroïde (à feldspaths atteignant jusqu'à 10 centimètres de long et à enclaves schisteuses). Aussitôt à l'Ouest de Chaudes-Aigues et au Sud-Ouest vers Fridière, ces couches forment des plaquettes blanchies, sériciteuses, ressemblant tantôt à des grès quartzites micacés ou tantôt à des micaschistes feldspathisés, qui paraissent accuser une altération notable. L'étude détaillée des filons, que j'ai appelés du nom général de microgranulites, va nous fournir un exemple à rapprocher des études semblables que j'ai faites ailleurs pour certains réseaux porphyriques de la Creuse. Ainsi que j'ai eu l'occasion de le signaler accidentellement pour ceux-ci (*), ces filons de Chaudes-Aigues présentent, en général, une particularité assez typique ; la plupart d'entre eux s'accompagnent de veines de quartz latérales ou de lentilles quartzeuses. Voici quelques détails sur leur composition pétrographique : Au point 4, vers le coude de la route nationale, un filon de 7 mètres de large a une direction N.-S. avec un plongement très net à 45° vers l'Ouest. Un peu plus au Sud et plus bas, en 4', sur la route de SaintMàrtial, le même filon est bordé, vers l'Ouest, d'une veine de quartz latérale large de 0 m ,S0. Il traverse ensuite le ruisseau, apparaît sur toute la rive droite du vallon, depuis le moulin jusqu'en face de la Chapelle, enfile un vallon latéral, se poursuit vers Chanson (6) avec une direction N.-S., en passant à une granulite rose à grain fin au lieu d'une microgranulite proprement dite, et se continue au N.-E. Un autre filon 7 paraît commencer par une veine de quartz (*) Bull. Serv, Carie géol., n» 83, 1902, p. 97 et 119.