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L'HYDROLOGIE
SOUTERRAINE
moteur, à vapeur ou à essence, que nous laissons ici de côté. Mais, géologiquement, le- problème parait être toujours résoluble, c'est-à-dire qu'à moins de 200 mètres on .est presque- sûr de trouver l'eau dent on a besoin. Enfin il y avait lieu de se demander si, pour l'une ou l'autre de ces régions, et surtout pour la seconde, on n'aurait pas avantage à pousser les puits plus profondément dans l'espoir de rencontrer des nappes d'eau artésiennes jaillissantes, donnant de l'eau qui monterait spontanément et sans frais à la surface, dans des conditions analogues à celles qui ont amené la transformation de diverses régions désertiques. Ma réponse, à cet égard, sera négative. Ainsi que nous le verrons, la nappe d'eau artésienne, que l'on pourrait peut-être rencontrer dans le Deli-Orman, serait, en tout cas, très profonde, à 5 ou 600 mètres au moins de profondeur, peut-être beaucoup plus, soit très dubitativement dans le Barrémien, soit surtout à la base des argiles du Néocomien. Dans ces conditions, chaque sondage serait très coûteux et les frais ne pourraient en être supportés que s'il s'agissait d'alimenter une grosse agglomération urbaine. Mais tel n'est pas du tout le cas et, avec des villages nombreux et disséminés comme ceux qui existent, il serait impossible, en tout cas, de fournir pratiquement à l'alimentation des diverses habitations. En résumé, l'examen d'une carte géologique telle que celle annexée à cette étude fournit, surtout si on y tient compte des courbes de niveau, la solution très simple^ du problème posé. Cette solution est naturellement donnée avec d'autant plus de précision et d'autant plus immédiatement que la carte est à plus grande échelle, et le manque d'une carte géologique détaillée, qui n'a pas encore été exécutée en Bulgarie, introduit une certaine part d'hypothèse. Mais, sur la carte même à l'échelle relativement restreinte que j'ai dressée, la solution ap-
■ DE
LA
DOBROUDJA
BULGARE
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proximative peut être exprimée de la manière suivante : 1° Partout oîi affleurent les calcaires tertiaires sarmatiques, nappe d'eau profonde à la base de ces calcaires au-dessus des étages marneux que montrent, par exemple, les falaises de Baltehîk. La profondeur de cette nappe d'eau ne dépasse pas 80 mètres. J'en ai dressé, sur une carte ci-jointe (Pl. VIII, ffcf. 1), la forme souterraine approximative par courbes de niveau, et il suffit de comparer cette surface de l'eau profonde à la surface topographique superficielle en chaque point pour savoir la profondeur que devra avoir un puits ; 2° Là où affleurent les calcaires barrémiens, niveaux «le sources très suffisants pour l'alimentation et donnant même de petits ruisseaux ou rivières au contact des calcaires et des divers lits marneux intercalés ; 3° Là où existent les calcaires à Réquiénies, disparition des eaux en profondeur. Nappe hydrostatique profonde, déterminée, dans toute la région Nord, par le drainage du Danube, ainsi que le montre une coupe ci-jointe (Pl. VIII, fuj. 3), et, par conséquent, nécessité de forer des puits profonds de 100 à 200 mètres, dont on pourra prévoir la profondeur en chaque point par la comparaison de la cote superficielle avec la cote de la nappe hydrostatique au même point. Dans la région Sud, où les calcaires à Réquiénies sont plus minces, on pourrait trouver une nappe d'eau moins profonde en descendant jusqu'aux intercalations marneuses du Barrémien ; mais la nécessité n'en existe pas, parce que là il subsiste encore des rivières superficielles. 4° Dans cette même zone des calcaires à Réquiénies, partout où existe le diluvium (parties laissées en blanc), eau peu profonde- dans le diluvium, rencontrée par des puits ordinaires ne dépassant guère 20 mètres de profondeur, mais sujette à tarir en été. La présence de ce diluvium argileux facilite, en même temps., à la superficie