Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
218
LES
EXPÉRIENCES
DE
GELSENKIRCHEN-BISMARCK SUR
mm
à 3 de distance. Ils étaient lutés après leur armature. Les étincelles n'allumaient pas le grisou, on y parvint en ajoutant de la filasse. On s'aperçut d'abord à une première explosion qu'il restait de petites ouvertures de 2 mm à l'insertion des conducteurs. Ensuite il se produisit une forte perignition, le lut d'un tamis fondit et une explosion eut lieu. Les ressorts des balais avaient rougi. On obtura les orifices a et b. On observa dès la mise en marche une perignition de quatre secondes. En augmentant la vitesse, la flamme s'éteignait aussitôt. Si, au contraire, on arrêtait le moteur, celle-ci se prolongeait. Motenr continu tétrapolaire de 23-11 HP, 500 volts, 950 tours. — Ce moteur, muni d'une enveloppe entièrement close autour des enroulements qui n'avait pas résisté aux essais, avait son
LES
MOTEURS
ET
l' APPAREILLAGE
ÉLECTRIQUES
219
Une première explosion montra qu'il existait des canaux de ventilation reliant la boîte du collecteur à l'induit. Ceux-ci ayant été obturés, on eut encore de nouvelles explosions, par la gaine de passage des charbons, laquelle était émaillée et ne refroidissait pas les gaz. On ne pouvait pas songer à obturer ces joints d'une manière étanche. Du reste, malgré la faible capacité intérieure, l n *,5, la rotation entraînait une vive perignition.
Fie. 37.
Comme appareils, on a essayé un controller triphasé avec résistance; la résistance en maillechort était enfermée dans une caisse portant des doubles tamis sur chacune de ses faces. Ces tamis, mm de 144 mailles, étaient en fil de laiton de 0 ,35 et distants de mm 10 . Essayé en 1903, cet appareil avait donné lieu à une explosion, et l'on en avait d'abord cherché la cause dans l'insuffisance de la surface refroidissante. Après les expériences fondamm mm mentales, on s'aperçut qu'un trou de 2 X S avait provoqué l'explosion. Cet appareil donna une forte perignition.
Comparaison entre l'enveloppe imparfaitement close et le tamis. — Tous ces essais ont fait voir que l'emploi de la protection par tamis est fort délicat. Si l'on y ajoute le danger de détérioration et la difficulté d'entretien, on peut craindre qu'elle ne se trouve bien facilement en défaut. FIG. :!6.
collecteur protégé par une étroite chemise munie de doubles toiles métalliques [fig. 36, 37). Elles étaient à mailles de 144 et à fils d'acier de 0 mm ,3, et distantes de 3 millimètres. Le jeu L entre l'enveloppe et l'induit était de 0 mm ,5. Les charbons passaient à frottement dans l'enveloppe.
Or, si l'on rapproche des propriétés des toiles métalliques celles des petites ouvertures qui ont été étudiées auparavant, on arrive à une constatation des plus remarquables : c'est que les principales conditions de sécurité y sont exactement opposées :