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L'ÉCOLE
DES
MINES
DE MADRID
300.000 pesetas serait demandé dans ce but au Gouvernement. Les collections de minéralogie, paléontologie, etc., ne comprennent que des échantillons courants ; le musée de la carte géologique d'Espagne, qui est remarquablement bien fourni, permet aux étudiants de trouver les compléments utiles ; les appareils de géodésie et de topographie sont des types les plus parfaits et en nombre largement suffisant pour les besoins. Enfin, le musée d'exploitation des mines et de métallurgie, grâce aux dons des industriels, comprend des modèles très bien faits de tous les appareils employés ou susceptibles d'être employés en Espagne (fours à cuivre, à plomb, à mercure ; fours Martin oscillants, hauts fourneaux, wagons àdéchargement automatique, etc.). Les laboratoires de chimie n'existent pas encore à l'École de Madrid ; provisoirement, les élèves travaillent dans des salles peu confortables situées dans un bâtiment annexe où est installé le laboratoire industriel. Trois ingénieurs du Corps des Mines espagnol au moins sont affectés à ce dernier laboratoire ; ils s'y livrent à des recherches personnelles ou à des essais et analyses de minerais payés par les intéressés suivant un tarif peu élevé. Le laboratoire industriel constitue une fondation pour laquelle aucun subside de l'État n'a été ou ne sera nécessaire ; des cabinets de travail fort bien disposés y ont été établis ; les appareils les plus perfectionnés sont à la disposition des ingénieurs, qui peuvent ainsi travailler dans de bonnes conditions ; la place est seulement un peu mesurée actuellement par suite de la présence des élèves de l'École des Mines. Projet de fin de carrière. — Une fois passés tous les examens de la sixième année, il est donné à chaque élève un texte de projet qu'il aura à étudier depuis le milieu de juin jusqu'au 15 octobre, date à laquelle il doit être nécessairement remis. Ce projet sera discuté devant un
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L'ÉCOLE
D'INGÉNIEURS
INDUSTRIELS
DE
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jury spécial, qui tiendra compte dans la note donnée non seulement de son caractère pratique, mais dans une large mesure aussi delà correction et de la concision du texte. Il semble d'ailleurs qu'à Madrid comme dans beaucoup d'autres écoles, on ait tendance à donner aux élèves des sujets trop étendus à traiter; de plus il est difficile de s'assurer que le travail remis par l'élève est bien son œuvre personnelle, et c'est pour cela que l'on projette de modifier les conditions actuelles et de prendre une solution très rapprochée de celle adoptée à Bilbao et que nous verrons à propos de cette école. IV. Personnel enseignant. — Le nombre des professeurs est de 17, entre lesquels les cours sont répartis de la manière suivante : Analyse et Mécanique rationnelle ; Physique et Thermodynamique ; Topographie et géodésie ; Droit administratif, "économie politique, comptabilité; Chimie générale et industrielle ; Mécanique appliquée et machines ; Chimie analytique ; Zoologie, Botanique, Paléontologie, Sources et captage des eaux; Minéralogie et Pétrographie; Construction et transports ; Métallurgie et préparation mécanique des minerais; Ëlectrotechnique ; Travaux graphiques ; Géométrie descriptive ; Exploitation des mines et topographie souterraine ; Allemand ; Anglais.
Les professeurs sont ordinairement mambres du Corps des Mines et, pour être attachés àl'École, ils doivent dans ce cas en être sortis avec une des qualifications de sobresaliente ou muy bueno, avoir été au service actif pen-