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ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES
ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES
cisses sont les surfaces d'orifices et les ordonnées les valeurs de V.F %g 2 . Pour le ventilateur Capell que j'ai examiné, cette courbe a la forme tracée dans ma fig. 3, Pl. XVIII, et peut se représenter avec une assez grande approximation, pour les orifices équivalents inférieurs à la surface d'ouïe, par la formule : Cv =
4ffl + 3Bœ2 — 150z3,
dont j'ai tracé la courbe représentative en pointillé -sur la même fig. S. La comparaison de courbes tracées par le même procédé pour d'autres ventilateurs permettrait de choisir, pour une mine donnée dont l'orifice équivalent aurait d'autre part été déterminé avec exactitude, l'appareil le plus économiquement avantageux, qui n'aurait sans doute pas toujours la même surface d'ouïe, et qui peut-être bien aussi ne serait pas toujours du même type. Inversement un ventilateur déterminé, dont une expérimentation préalable aurait permis de tracer la courbe caractéristique, pourrait être utilisé pour apprécier la grandeur de l'orifice équivalent d'une mine donnée. Il suffirait pour cela de mesurer les valeurs simultanées de V et F (g étant supposé connu) dans une expérience (ou plusieurs, dont on prendrait la moyenne) d'aérage delà mine au moyen de ce ventilateur. Au lieu de V, on pourrait se servir de la même manière de w, à la condition d'avoir tracé la courbe analogue à celle de ma fig. 2, Pl. XVII et de prendre en même temps les mesures barométriques et autres permettant d'apprécier 3. On pourrait aussi évaluer l'orifice équivalent, sans avoir à se préoccuper delà force motrice, au moyen de la vitesse de rotation a> et du débit V ; car, en éliminant F
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entre les deux équations
t _t2
w = c u . F» 8
i i et V = CvF 3 g 2 '
il vient : Cv . c„-' = V . o>-< (g .0)
_ i. 2
de sorte qu'on peut obtenir la valeur de c v . c~ 1 sans connaître séparément cv et c„, en relevant seulementdans une expérience les valeurs simultanées de V et de w, et en tenant compte de celles de g et de 8. Si l'on a tracé expérimentalement au préalable la courbe des valeurs de c sc~} correspondant aux différents orifices équivalents [soit directement, soit, comme je l'ai fait pour le Capell que j'ai expérimenté, au moyen des courbes déterminées séparément de c„ (fig. 2, Pl. XVII) et de c (fig. 3, Pl. XVIII), v ce qui m'a donné la courbe représentée par la fig. 9], en prenant l'ordonnée de cette courbe égale à la valeur troui
vée de c„c~~J, c'est-à-dire deV.u)~ ] (gî) -, on aurait, par l'abscisse correspondante, la grandeur superficielle de l'orifice équivalent. Dans la méthode qui vient d'être indiquée, on pourrait d'ailleurs remplacer V ou w par la dépression, mais en ayant soin de mesurer toujours cette dernière dans des conditions exactement comparables, par exemple dans une grande chambre d'aspiration intercalée entre l'ouïe du ventilateur et la mine. Dans ce dernier cas, si l'on combine la mesure de 3 avec celle de V, la détermination de l'orifice équivalent est indépendante des caractéristiques propres du fonctionnement du ventilateur lui-même; elle pourrait résulter de l'application de la formule usuelle : s = 0,38V3
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