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LES CALCAIRES ASPHALTIQCES DU GARD
LES CALCAIRES ASPHALTIQUËS DU GARD
sité, depuis quelques années, le forage d'un puits par où sort actuellement tout le rainerai..
les travaux d'exploitation pour éviter des boisages trop coûteux ; ensuite venaient 0 m ,45 d'asphalte de première qualité (roche striée principalement) à 12-13 p. 100 de bitume, séparés par 0 m ,55 d'un calcaire marneux et gréseux pauvrement imprégné, d'une formation asphaltique moins riche que la première (roche ordinairement régulièrement imprégnée dans toute sa masse), mais donnant du minerai à 7-8 p. 100 dit de deuxième qualité, sur une épaisseur de l m ,10 environ. Au mur, on avait des calcaires compacts où l'imprégnation continuait très pauvre, pouvant donner à la formation totale bitumineuse une hauteur de 10 à 12 mètres. La seule zone exploitée a été celle d'une ouverture de m 2 ,10, comprise entre le calcaire bitumineux du toit de la couche et le calcaire compact inférieur. On y a pris les deux bancs de première et de deuxième qualité ; on s'est servi du banc intermédiaire pour les remblais. Mais on ne sait pas d'une façon nette si l'horizon exploitable comprend seulement la zone exploitée jusqu'ici ; aucun travail de reconnaissance par puits ou cheminée n'a été fait, à notre connaissance, au toit ou au mur (*). L'épaisseur de la couche de Saint-Jean, estimée seule exploitable, est assez constante dans tous les travaux ; elle oscille peu autour de 2 m ,50, pouvant aller de l m ,50 à 3 mètres, mais dépassant rarement ces extrêmes. La minéralisation, au contraire, est plus variable, et on a pu constater un appauvrissement graduel dans deux directions, celle du pendage et celle de la direction des bancs.
Fio. 8. — Carte des concessions du Nord et des sondage
Une coupe moyenne du gîte aux affleurements était la suivante : un calcaire marneux peu solide surmontait un m banc de 0 ,30 environ d'un calcaire bitumineux assez riche et solide que l'on a dû conserver comme toit dans
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La région exploitée jusqu'ici affecte la forme d'un trapèze rectangle de 460 mètres de grande base suivant la direction de la couche, aux abords des affleurements, de 200 seulement de petite base aux environs actuels du (*) En 1906 ont été commencées des reconnaissances en ce sens.