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MISSION
GÉOLOGIQUE
ET
MINIÈRE
DU
mm
base de l ,5 à 3 millimètres, sont symétriques de part et d'autre de la nervure secondaire dont elles dépendent, inclinées sur elle à 60° ou 65°, et faisant ainsi avec leurs homologues, issues des nervures voisines, des angles obtus de 120° à 130° {fig. 14, Pl. XIV), disposition qui ne s'observe pas chez le Clathr. platyphylla. Quelques échantillons montrent, en outre, partant de ces nervures de troisième ordre sous des angles de 25° à 30°, des nervures plus fines, souvent bifurquées, qui s'anastomosent avec les nervures homologues partant des nervures de troisième ordre les plus rapprochées, de manière à constituer un réseau à mailles toutes d'égale valeur. Dans l'un comme dans l'autre cas, on est en présence d'une nervation de Dictyoptéridée, mais avec cette différence que chez les Clathropteris, comme chez les Dwtyophylhim, on a un réseau formé de mailles de différents ordres, de valeur successivement décroissante, une nervation qu'on pourrait appeler hétérodictyée, tandis qu'ici le réseau est formé de mailles d'ordre uniforme, et la nervation peut être dite homodictyée. Ces fragments de feuilles présentent ainsi tous les caractères des échantillons de Lui-Pa-Kou que Schenk a décrits sous le nom de Megalopteris nicotianxfolia (*) ; ces derniers montrent seulement que les dimensions pouvaient varier entre des limites encore plus étendues, la largeur du limbe s'abaissant à 3 centimètres sur l'un d'eux, et atteignant sur d'autres jusqu'à 12 et 15 centimètres. Le bord n'est conservé que sur trois de ces échantillons : sur deux d'entre eux [fig. 6, pl. XXXN, et fig. 6, pl. XXXV), il semble tout à fait entier, ou à peine ondulé, sans qu'on puisse d'ailleurs affirmer que cette absence de crénelures ne soit pas imputable à un enroulement ou à un reploiement en dessous du bord du in RICHTHOFEN , China, fig. 1 -3; pl. XXXV, fig. 6.
(*) SCHENK,
pl.
XXXUI,
IV,
p. 238, pl.
XXXI 1,
fig. 6-8 ;
YUNNAN
MÉRIDIONAL
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limbe; sur un autre (fig. 1, pl. XXXIII), le bord présente des ondulations légères, mais bien nettes, comparables à celles qu'on observe sur quelques-uns des échantillons recueillis par M. Counillon à I-Ioui-Chao et à Sine-SiKeuou, qui n'offrent eux-mêmes que des ondulations à peine sensibles. L'allure des nervures de second et de troisième ordre est, d'ailleurs, identiquement la même de part et d'autre, ainsi qu'on peut s'en assurer en comparant, par exemple, la fig. 14, Pl. XIV, avec la fig. 8, pl. XXXII, de Schenk. Enfin, sur quelques-uns des échantillons de Sine-Si-Keuou chez lesquels le limbe est conservé sous forme de lame charbonneuse assez épaisse, dénotant, à ce qu'il semble, des feuilles relativement coriaces, on distingue, non sans quelque difficulté, il est vrai, un réseau à mailles plus ou moins rhomboïdales, toutes de même valeur, comparable, d'après ce qu'on en peut voir, à celui que représentent la fig. 6 et surtout la fig. 7, pl. XXXII, de Schenk, de sorte qu'il ne peut rester de doute sur l'identification. Ce dernier réseau n'apparaît clairement que sur deux des échantillons de Sin-Si-Keuou, où le parenchyme semble avoir, en partie, disparu, de manière à laisser mieux voir les nervures, qui étaient sans doute en partie noyées dans son épaisseur. J'ai représenté l'un d'entre eux, bien qu'il soit extrêmement fragmentaire, mais parce qu'il est remarquablement net, sur les fig. 15 et 15a de la Pl. XIV : on voit sur la figure grossie 15 a l'anastomose mutuelle des nervures de quatrième ordre, qui s'unissent suivant une ligne parallèle aux nervures de troisième ordre et située à mi-distance entre ces dernières; on remarque en outre, sur certains points, une ligne tantôt à peu près droite, tantôt flexueuse et parfois discontinue, parallèle aux nervures secondaires, formée par les anastomoses des nervures de dernier ordre; mais cette ligne intermédiaire entre les nervures secondaires paraît moins constante, à