Annales des Mines (1907, série 10, volume 11) [Image 247]

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I-Ioui-Chao, mais toujours sous forme de fragments de pennes relativement peu étendus, et beaucoup moins complets que ceux de Lui-Pa-Kou, dans le Hounan. C'est sans doute dans cette dernière localité, d'après ce que dit F. von Richthofen de la richesse de ce gisement et de la bonne conservation des végétaux fossiles qu'il renferme (*), que des récoltes en vue de compléter nos connaissances sur cette Fougère auraient chance d'être le plus fructueuses. Cf. «

ANNULARIA » MAXIMA

Schenk.

(Pl. XIV, fig. II).

J'ai observé, parmi les échantillons de Tou-Tza, un petit fragment de limbe foliaire pourvu de nervures ou de côtes assez fortement arquées, rayonnant toutes d'un centre commun, ainsi que le montre la fig. 17, Pl. XIV. On pourrait, au premier coup d'œil, songer à un lambeau de Cyclopteris, mais on remarque que ces nervures sont toutes simples, sans aucune trace de dichotomie, qu'elles ne se suivent pas jusqu'au centre, et que l'emplacement de celui-ci est occupé par une dépression circulaire ou légèrement elliptique de 1 millimètre à l mm , 5 de diamètre, entourée d'un anneau lisse de 2 mm ,5 à 3 millimètres de diamètre, des bords duquel partent les nervures. il y a ainsi conformité absolue d'aspect avec ce que l'on observe sur les verticilles foliaires des Annularia, par exemple, et il n'est pas douteux qu'on ait là sous les yeux un fragment de verticille foliaire d'Equisétinée, mais à feuilles latéralement soudées les unes aux autres. Il me paraît plus que probable, si fragmentaire que soit cet échantillon, qu'il doit être rapporté au type spécifique que Schenk a observé à Lui-Pa-Kou et qu'il a (*) F.

DU YUNNAN MÉRIDIONAL

MISSION GÉOLOGIQUE ET MINIÈRE

VON RICHTHOFEN ,

China, IV, p. 230, note

2.

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décrit sous le nom dAnnularia maxima(*). Je n'ose, bien entendu, sur un lambeau aussi incomplet, affirmer formellement l'identité, mais tous les caractères, et notamment l'incurvation des nervures, si accentuée sur les fig. 3 a et 4 a de Schenk, concordent absolument. Il est clair, d'ailleurs, sur les figures de Schenk comme sur l'échantillon de Tou-Tza, que les feuilles sont soudées latéralement les unes aux autres sur une partie au moins de leur longueur, ce qui exclut l'attribution au genre Annularia, chez lequel les feuilles sont entièrement libres. Je crois donc qu'il conviendrait de considérer ce type comme devant constituer un genre particulier, dans lequel rentrerait sans doute VActinopteris bengalensis Feistmantel, des couches de Raniganj, qui, comme je l'ai dit ailleurs (**), représente, non une Fougère, mais une Equisétinée à feuilles partiellement soudées entre elles, et qui me paraît, d'ailleurs, différer spécifiquement de 1' « Annularia » maxima par ses feuilles, non seulement plus droites, mais plus linéaires, moins élargies dans leur moitié supérieure. Outre l'échantillon représenté sur la fig. 17, Pl. XIV, j'ai observé, provenant également de Tou-Tza, un autre lambeau de limbe foliaire, plus incomplet encore et ne montrant pas le point d'attache, mais offrant les mêmes caractères, et que je crois devoir appartenir à ce même type spécifique. Tiges d'Equisêtinées ? On remarque sur les plaques de schistes de Sine-SiKeuou comme de Tou-Tza de petits débris végétaux qui (*) SCHENK,

in

RICHTHOFEN ,

China, IV, p. 231, pl. XXXI, fig. 3a, 4a, 5

(non fig. 6). (**) 0. FEISTMANTEL , Fossil Flora of the Lower Gondwanas, II, The Flora of the Damuda and Panchet Divisions, p. 115, pl. XIX A, fig. i. — R. ZËILLER , Observations sur quelques plantes fossiles des Louer Gondwanas, p. 28-29.