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LA.
CATASTROPHE
DE COURRIERES
LA CATASTROPHE DE
avec la bowette, montait le treuil Lecœuvre, puis prenait la parallèle jusqu'à front; des buses aspirantes le ramenaient jusqu'à la porte de la recoupe, d'où il se rendait librement à front dans la Ar oie Lecœuvre ; enfin il reprenait là des buses aspirantes aboutissant à une porte au delà de la recoupe, redescendait la parallèle du treuil et suivait la montée de Joséphine vers l'Est et le n° 2.
Parallèle
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I Voie
Le 7i Cntrb/v
FIG.
12.
Les constatations les plus saillantes faites dans la voie Lecœuvre se résument comme il suit. Les effets calorifiques ont été intenses jusqu'au front de la voie et de sa parallèle. La poussière ramassée à front de la voie avait subi une distillation partielle et ne tenait plus que' 20 p. 100 de matières volatiles au lieu de 34 p. 100. La partie superficielle des parois de la veine était formée jusqu'à front de charbon également cokéfié, présentant généralement l'apparence d'une mousse légère. Les effets mécaniques ont été extraordinairement violents. Les bois de la voie Lecœuvre sont tous tombés pêle-mêle sur une longueur de plus de 80 mètres à partir du front; les buses ont beaucoup souffert. Elles ont 2°',05 de long, 0m ,35 de diamètre et 0 m ,003 ou 0 m ,0025 d'épaisseur; leur poids est de 45 kilogrammes. Elles sont frettées aux deux bouts et au milieu. La quatrième buse, située à 10 mètres du front, a été réduite en 89 morceaux ; la quatorzième, à
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35 mètres du front, en 11 morceaux. Les autres buses sont déchirées, généralement ouvertes par leur génératrice supérieure à l'extrémité tournée vers le front. Leur position après la catastrophe indique un centre d'explosion qui serait placé à 10 mètres environ des fronts, contre la paroi Sud, à l'extrémité de la quatrième buse, qui a été réduite en pièces. Les trois premières buses semblaient ramenées vers le front. Les morceaux de. la quatrième ont été retrouvés, au contraire, dans l'autre sens, éparpillés sur 12 mètres ; la sixième buse a été repoussée contre la septième et mise en travers de la voie ; il en est de même des quinzième et seizième, ramenées sur la dix-septième. Deux morceaux de bois ont été retrouvés à 16 mètres et à 40 mètres du front, portant chacun un morceau de buse fiché par la tranche du côté du bois qui fait face au front. Au delà de la recoupe, des débris de berline avaient été projetés à grande distance, du côté opposé aux fronts. Trois cadavres ont été retrouvés à front : l'un d'eux était couché contre le front dans la rainure du ha vage, calé contre la veine en place par le talus d'un tas de charbon encore ii front; les deux autres étaient l'un sur l'autre, les pieds et les jambes reposant sur ce même tas de charbon. Ils étaient intacts, c'est-à-dire qu'ils avaient conservé tous leurs membres, mais ceux-ci présentaient des fractures et des plaies nombreuses. Les plaies étaient incrustées de particules charbonneuses. A l'autopsie, ont été relevées des tr aces très nettes de brûlures externes et internes. Le quatrième cadavre, également brûlé, a été retrouvé à 20 mètres du front, le thorax complètement écrasé ; à l'intérieur de la cage tlioracique se remarquaient les mêmes incrustations charbonneuses. Les deux membres droits manquaient; ils ont été retrouvés 2 m ,50 au delà, de part et d'autre de la buse d'aérage. A front se remarquait un culot de mine de 0 m ,50 de