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LA CATASTROPHE DE CODRRIERES
LA CATASTROPHE DE COURRIERES
précédemment rapportées, montrèrent que l'explosion était montée à 280 de l'étage 326, comme en témoignaient
tage du feu, l'explosion était venue de la bowette, comme le prouvaient des projections de la porte P (fig. 15) et d'une berline; que le montage du feu était resté absolument intact, avec des croûtes de coke orientées vers le sommet; que les deux estoupées E, et E 2 n'avaient pas souffert; enfin que les retours de Cécile vers le n" 4 étaient restés absolument indemnes, sans aucune trace du passage d'une explosion ; les portes régulatrices qui s'y trouvaient étaient restées fermées, bien qu'elles s'ouvrissent vers le n" 4.
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13. Barrage B tombé en C; quelques briques projetées jusqu'à 10 mètres. 2
les projections des portes et grilles d'accrochage à 326 et 280. 11 est à noter que des quantités considérables de
14 — Barrage B tombé en C. — Sur les parois a,b,c et d des stalles, 3 ainsi que sur les bois e et g, se trouvaient des dépôts de mortier contenant des morceaux de briques. Dans le bois /' était fiché un petit morceau de brique, face au barrage.
FIG
poussières de charbon partiellement distillées s'accumulèrent à l'accrochage de 280. Constatations à 326. — Il fut constaté à 326 que, dans la voie de fond de Cécile Ouest, au pied du mon.
Dans la bowette 326, au point situé au-dessous de la parallèle à la voie de fond de Cécile, le toit de la bowette était crevé, et une large communication existait avec la parallèle. Il fut constaté, d'après l'aspect des bois de Cécile restés blancs et sans dépôt de poussières, que l'explosion n'était pas passée par là. Il est probable que cette communication entre la bowette et la parallèle de Cécile s'est faite ou rouverte par un éboulement postérieur à la catastrophe. Cette série de constatations, effectuées à 280 et à 326 sur toutes les communications connues de la veine Cécile avec le reste des travaux, établissait que l'explosion ellemême n'était pas sortie de Cécile à 280 ni à 326. Quant aux gaz distillés par le feu, ceux qui s'étaient échappés à 280 avaient dû se rendre directement au goyot par le bure 280-231 , puisque les courants d'air de la bowette Nord, du bure d'accrochage et de la bowette Sud les y ramenaient tous ; ceux qui avaient pu sortir le long de la voie de fond de 326 et du retour vers le n° 4 avaient été entraînés vers ce dernier puits et ne pouvaient rendre compte de l'explosion, puisqu'elle avait pénétré dans la voie de fond de Cécile en venant de la bowette, et qu'aucun dégât ne se remarquait dans le retour jusqu'au puits 4; enfin les gaz, qui auraient pu sortir par la communication entre la parallèle de Cécile et la bowette 326,