Annales des Mines (1907, série 10, volume 12) [Image 276]

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DANS LES

546

NOTE

SUR LA

QUESTION

DES

MINES

ANGLAISES

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POUSSIÈRES

coutume de ne payer au mineur que le gros charbon. les terrains schisteux, le mélange se fait naturellement par le piétinement des chevaux : dans un traînage par chevaux, en terrain de ce genre, on pourrait supprimer l'arrosage, alors qu'il faudrait le conserver avec un traînage mécanique. haut un exemple, ne peut être étendu qu'à des espaces très restreints. Le balayage sont manifestement

et l'enlèvement à la pelle

insuffisants, puisqu'une très petite

quantité de poussière suffit à propager une explosion. d) Signalons, enfin, une idée à tout le moins originale : on pourrait envoyer dans la mine de l'air chauffé à une température supérieure de quelques degrés à la température normale des travaux et saturé d'humidité ; le refroidissement produirait une condensation générale. Cette opération, périodiquement répétée, permettrait, peut-être, d'humecter suffisamment une mine peu poussiéreuse. MOYENS

DE

d'acier, dont l'usage est très répandu sur le continent. Les ouvriers font parfois quelques difficultés à les accepter, à cause de l'accroissement du poids ; on peut rendre alors

c) L'emploi du vacuum cleaner, dont nous avons vu plus

B.

La manière simple de remédier à ce mal est d'employer des wagonnets étanches, tels que les wagonnets en tôle

RÉDUIRE

OU

DE

DES POUSSIÈRES DANS LES GALERIES.

SUPPRIMER

LE

DÉPÔT

— La poussière dépo-

sée dans les galeries provient surtout : 2° Du charbon entraîné par le courant d'air dans le traînage et dans le puits ; 3° Des poussières provenant du criblage et aspirées parle puits d'entrée d'air. 1° Les wagonnets sont la plupart du temps construits en bois de mauvaise qualité, qui, à la chaleur, se dessèche et joue. Le joint du fond et des parois présente presque toujours un jeu de 5 millimètres au moins; dès que ces wagonnets sont mis en service, les chocs qu'ils reçoivent les disloquent complètement, et le charbon menu s en dans les

Galles en particulier, certaines mines emploient encore des wagonnets ouverts, munis

nières ou de bandes de fer. 2° Même avec un modèle de

wagonnets étanches, le

courant d'air enlève de la poussière durant le traînage et la dépose dans les galeries. Pour supprimer cette cause de danger, on peut employer trois méthodes : à) La fermeture des wagonnets par un couvercle ; solution radicale, màis qui n'est employée nulle part ; b) L'arrosage des wagonnets chargés, au départ du chantier, en divers endroits du parcours et au puits ; cet arrosage, pour être efficace, doit être abondant, car le courant d'air évapore rapidement l'eau d'aspersion ; certains ingénieurs

prétendent que cette pratique endom-

mage le charbon, surtout les espèces tendres, telles que

1° Du charbon tombé des wagonnets ;

échappe de tous côtés. Dans quelques districts,

étanches les wagonnets de bois en les munissant d'un fond en tôle et en consolidant leurs joints à l'aide de cor-

simplement d'une grille

à une extrémité. Cette habitude s'est introduite par la

le charbon de ménage ; c)

La poussière serait enlevée moins aisément si le

courant d'air était moins rapide. On peut arriver à ce résultat, sans diminuer la ventilation, en élargissant les entrées d'air ; mais une solution plus élégante et moins coûteuse serait de se servir des retours d'air pour faire le traînage et du puits de sortie d'air pour faire l'extraction : le wagonnet marcherait dans le sens de l'air, les vitesses relatives seraient diminuées et les poussières qui s'envoleraient néanmoins

seraient transportées vers le

puits et non vers les chantiers. 3° Les poussières fines des criblages, aspirées par le puits d'entrée d'air, ont une importance considérable. Elles peuvent

être transportées dans la mine par le courant