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ET LE CONGRÈS DE BUCAREST
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LE PÉTROLE DE ROUMANIE
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nette encore si nous envisageons l'ensemble de la Roumanie. Les trois districts de Dambovitza (à l'Ouest de Prahova), de Buzeu (à l'Est), de Bacau (en Moldavie), ne représentent, malgré leur étendue, qu'une production de 50.000 tonnes (*). Ensemble de la 1 zone pétrolifère de Roumanie. — Les P " ductifs points extrêmes de la région pétrolifère (du district de œuvre Dambovitza à celui de 1Bacau) sont distants de 300 kilopromètres ; des manifestations d'hydrocarbures ductives, existent dans tout cet intervalle; nous avons œuvrej figuré sur la carte de la j Pl. XX, d'après les travaux officiels de l'Institut géoloductifs gique de Roumanie, les points où l'on a constaté, par en des travaux d'exploitation ou même de œuvre simples fouilles, la présence du pétrole ; tout l'avenir de l'industrie pétrolifère roumaine dépend de l'état des-ressources qui peuvent ou non exister le long de cette zone immense. Le tableau suivant, relatif aux six dernières années, pourrait conduire à ce sujet à des conclusions assez pessimistes, étant donné les maigres résultats obtenus jusqu'ici. r0
1en
en
pro-
i
SITUATION A LA FIN L'E
SITUATION A LA FIN
1902
DE
1907 PRODUCTION
DISTRICTS
PUITS
SON DES
PUITS
SONDES
oj
S
8 17
Bnzeu
Totaux pour 3 districts
48 50 191
5 2
289
7
.1
1902 tonnes
1907 tonnes
6 10 18
16 2 26
8 101 4 63 316 25
54
33.000 5.000 14.000
32.314 9 . 927 9.195
34
44
480
66
52.000
51.436
12
les
25
37
(*) Sur ce chiffre, 26.000 tonnes sont afférentes au chantier de GuraOcnitzi, qui prolonge simplement, dans le district de Dambovitza, la ligne Baïcoï-Moreni.
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Ainsi, tandis que le district de Prahova accuse de si remarquables progrès, la situation dans les trois autres districts continue à se présenter sous un jour peu favorable. Mais ce serait une erreur d'attribuer la médiocrité des résultats à la pauvreté du gîte : il importe-de tenir compte delà difficulté des explorations et de l'insuffisance des moyens mis en œuvre. Les indications données plus haut sur la complexité du gisement nous dispensent d'insister sur le premier point : nous nous bornerons à faire connaître que le pétrole apparaît ici dans des formations souvent différentes de celles rencontrées dans le district de Prahova : fiysch paléogène (Moinesti et Solontz), salifère miocène (Campeni-Parjol), sarmatien (Cashin). Un gisement aussi compliqué exigerait des recherches très minutieuses ; or les travaux effectués sont encore insignifiants. Les chiffres du tableau précédent, relatifs au nombre considérable de puits, ne doivent pas faire illusion. Ces puits à mains constituent des moyens d'exploration très précaires, capables tout au plus de reconnaître les parties superficielles des gîtes. Le nombre des sondes est seul intéressant à considérer ; il représente 11 p. 100 seulement du nombre total des sondes de Roumanie ;. d'ailleurs, sur les 66 sondes productives portées sur le tableau, 47 sont concentrées en deux' points particuliers, 8 à Gura-Ocnitzi, prolongement de la ligne MoreniBaïcoï, 39 à Solontz-Moinesti (district de Bacau). On peut donc affirmer que l'exploration de l'ensemble de la zone pétrolifère demeure encore à entreprendre. Il convient également de faire la part des difficultés techniques du travail. L'état de dislocation des terrains donne lieu à des pressions considérables dans le trou de sonde, qui produisent des écrasements de tubes ou des déviations du forage; les sables mouvants, en particulier, accompagnés souvent de gaz éruptifs et de nappes aquifères à fort débit, ont été la cause d'insuccès nombreux.