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REVDE DES ACCIDENTS D'APPAREILS A VAPEUR
ture s'est produite dans l'emmanchement, à 15 mm andessous de la face supérieure de la crosse et, par conséquent, dans une partie normalement cachée. Cette section coïncide sensiblement avec la section d'encastrement. Elle était affectée d'une fissure ancienne qui occupait la majeure partie, environ les 6/10, de sa surface {fig. il). C'était une tige en fer. Depuis 1890, la Compagnie de navigation à laquelle appartient le navire a substitué l'acier doux forgé au fer dans la commande des pièces de cette nature ; mais celle-ci datait de 1888. D'abord embarquée comme pièce de rechange, elle fut mise en place une première fois, en 1892, à titre purement temporaire ; lorsqu'on la démonta, on vit que son emmanchement conique supérieur portait des traces de matage : elle fut mise sur le tour, rafraîchie à 227 mm au lieu de 230 et replacée à bord parmi les pièces de rechange. Puis, en 1897, elle fut mise en place derechef et cette fois demeura en service jusqu'au jour de sa rupture. Son métal paraît avoir été d'assez bonne qualité. On a reconnu que son emmanchement dans la crosse n'était pas d'une exécution parfaite ; certaines parties de la surface tronconique étaient oxydées, ce qui montre qu'il n'y avait pas eu portage exact sur tous les points. D'autre part, il paraît résulter de l'historique de la machine que celle-ci se trouvait soumise, dans la partie correspondant au cylindre de haute pression, à une fatigue générale qui s'est traduite par une succession d'avaries : dans la traversée du 29 décembre 1899 au 18 février 1900, cassure du socle de ce cylindre ; dans la traversée du 27 juillet au 16 septembre 1900, fissuration du pied de bielle ; rupture successive des vis attachant la pièce de consolidation du socle et des boulons de jonction avec la colonne ; mouvement de l'ensemble du cylindre, de son socle et de la colonne, qui s'accentue progressivement ; dans la traversée du 3 mai au 26 juin 1901, d'abord
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fêlure de la fonte d'un conduit de vapeur dans la partie basse du cylindre en question, puis enfin l'avarie qui nous occupe. Une partie au moins de ces désordres successifs paraît devoir être rattachée à ce fait que le plan de pose de la machine manquait de solidité ; on a, depuis lors, procédé à une consolidation du plan de pose. Il est supposable que la fissuration de la tige du piston s'est trouvée amorcée par un effort anormal, lors d'un de ces incidents. Le 21 octobre 1901, à bord d'un paquebot à aubes faisant la traversée du Pas de Calais, une rupture s'est
a.-Horceaux de garnîtes. "b .Morceaux de Tenvéloppe en. laiton du "bouchon rompu FIG. 42.
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Plan de la chambre de machine.
produite au fond R du cylindre de haute "pression, et la vapeur, envahissant successivement la chambre de la machine et celle des chaudières, a brûlé dix hommes, dont un est mort et les neuf autres ont subi chacun plus de