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NOTICE HISTORIQUE
dans le château de Carcé, où se trouvait La direction de la mine, furent vendus avec L'immeuble et ne furent re-. trouvés que bien des années plus tard. L'étang de Teslé fut mis à sec ; les divers canaux destinés à amener les eaux motrices furent comblés presque partout. On peut encore reconnaître aujourd'hui quelques parties de la canalisation comprise entre l'étang de Teslé et la mine, mais la dérivation de la rivière d'Ise a été si bien nivelée qu'on n'en retrouve plus trace, excepté vers son origine, près de Corps-Nuds. Le souterrain de prise d'eau, creusé dans un schiste solide, s'est assez bien conservé, et on peut suivre sur quelques centaines de mètres le canal qui le prolongeait. Le 9 vendémiaire an VII (30 septembre 1798), les anciens concessionnaires vendirent aux citoyens Jugan et Mondohair, négociants à Rennes, les terrains occupés par les haldes et Les puits de L'ancienne mine ainsi que Les baraques, magasins et installations diverses ayant appartenu à celle-ci, enfin « tous les boisages, étais, échelles et planches des puits et galeries des travaux intérieurs, à charge pour les acquéreurs d'être substitués à cet égard aux droits et obligations des vendeurs et de se conformer à l'article 17 de la loi sur les mines, les vendeurs demeurant expressément déchargés de tous risques et inconvénients quelconques et demeurant seulement responsables de toutes réclamations qui seraient relatives à des dommages antérieurs » . Cette vente était faite moyennant 3.300 francs dont 100 francs seulement pour l'immeuble, vu la stérilité absolue du terrain et les charges que l'acquisition entraînait, notamment l'interdiction de toute dégradation des travaux souterrains prononcée par l'article 17 de la loi du 28 juillet 1791. C'était le commencement d'une période de chômage qui allait durer plus d'un demi-siècle. [La suite à une prochaine livraison.)
LA
TRACTION PAR LOCOMOTIVES
A BENZINE
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LÀ TRACTION PAR
LOCOMOTIVES A BENZINE DANS LES TRAVAUX SOUTERRAINS DES MINES Par M. AUBRUN, Ingénieur au Corps des Mines.
L'introduction des locomotives à benzine dans les mines françaises est de date récente : c'est aux mines de Béthune qu'a été mise en service, pour la première fois, une locomotive de cette espèce, après autorisation accordée par un arrêté de M. le Préfet du Pas-de-Calais en date du 29 avril 1907. Cet exemple n'a pas encore été suivi. Cependant, à l'étranger, du moins en Allemagne et en Autriche, les locomotives à benzine ont, pendant ces dernières années, joui d'une faveur croissante auprès des exploitants de mines. Nous n'en voulons pour preuve qu'une statistique, publiée par l'Association des Intérêts miniers du district minéralogique de Dortmund ( Verein fur die bergbaulichen Interessen im Oberbergamtsbezirk Dorlmund), association qui groupe la plupart des mines du bassin houiller de Westphalie. Cette statistique se trouve résumée dans Le tableau suivant :