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LES
EXPÉRIENCES
ANGLAISES
des flammes la détermination de leur température et de leur vitesse. IX. Quant à la mesure de la violence de F explosion, elle ne ressort que d'une façon assez grossière des effets mécaniques observés. Les indications des manomètres à maxima, surtout dans les premières expériences, sont très sujettes à caution, l'aiguille pouvant . être projetée trop loin par son inertie, si l'élévation de la pression est assez prolongée, et au contraire rester en dessous du maximum si celui-ci est de très courte durée. D'où les chiffres anormaux comme celui de l'essai 24, par comparaison avec l'indication correspondante de l'essai 27, où la liberté de l'aiguille du manomètre avait été restreinte par le frottement d'une bague en caoutchouc. Les résultats de l'enregistreur Richard sont plus sûrs. Dans toutes les explosions, même violentes, on a enregistré des pressions de 1 1/2 à 2 1 /2 atmosphères, sauf dans l'expérience n° 16, quia donné 6,2; ce chiffre a pu être influencé par la rupture de la corde de commande. Il reste à concilier ces renseignements avec la considération des effets énormes dus aux éclatements de chaudières. Dans l'essai n° 13, les quarante-huit boulons de 19 millimètres retenant longitudinalement les tôles avaient une section totale de 13.600 millimètres carrés pourune composante de la pression des gaz égale à 230 X 460 = 10"). 000 centimètres carrés.
Si l'on estime que les boulons pouvaieut résister à 40 kilogrammes par millimètre carré cela fait une pression de 40 x 13.600 .... ,. , — — = 5*^20 par centimètre carre.
Dans l'essai n° 25, la rupture des chaudières, même vieilles et cassantes (fig. 8), ne peut guère s'être effectuée
soit 10 te ,5. Il s'agit peut-être là de pressions instantanées,