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LES
GISEMENTS
DE MINERAI
DE
FER
DE
vertis en marks, ces prix conduisent à ll mk 76, 12 mk ,80, ll mk ,99. — Sur la base de 60 p. 100 de fer, cela met le transport de l'unité de fer àO m \196, 0 ra \2l3 et 0 mk ,200. Dans les conditions actuelles modifiées en 1908, le transport d'une tonne de minerai de Meurthe-et-Moselle de Briey à Bochum-Sud est de 6 mk ,59; le minerai tenant en moyenne à l'état sec 38 de fer, à l'état humide 35, ceci met dans ce dernier cas l'unité transportée à 0 mk ,188, c'est-à-dire en définitive dans des conditions pas beaucoup plus favorables, bien qu'il n'y ait ni des distances comparables, ni les inconvénients de plusieurs transbordements. — Les minerais de Normandie sur base 50, toujours pour Bochum, ont des transports de 9 à 10 marks, soit, rapportés à l'unité, 0 mk ,180 à 0 mk ,200, donc des conditions comparables à celles des minerais suédois. Remarquons d'ailleurs à ce propos que la T. G. 0. s'occupe activement d'organiser le service des transports sur mer dans les meilleures conditions possibles ; elle a créé une entreprise d'affrètements, société suédoise dénommée Rederiaktiebolaget Luleâ Ofotcn, possédant six navires d'une capacité totale de 23.200 tonnes, faisant le service des minerais entre les ports d'Oxelosund, Luleâ et Narvik, et Rotterdam, et ayant transporté, des divers points d'embarquement des minerais, en 1906 et 1907 : Lulea
Narvik
Oxelosund
Total
1906
42.827
136.459
129.100
328.386
1907
55.266
122.873
208.660
386.799
soit 199^286 et 178.139 tonnes de minerais lapons. Le bénéfice sur les frets a varié de 0 kr ,75 à 0 kr ,90 par tonne transportée. La concurrence déplus en plus grande que fera la T. G. O. aux armateurs particuliers, si elle n'amène pas une baisse de tarifs sur mer, en procurera donc en tous cas le bénéfice en grande partie à la T. G. 0. Un second point doit résulter de l'étude précédente :
LA
LAPONIE
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SUÉDOISE
les minerais lapons sont à prix de revient peu élevé à la mine, même avec la considération des redevances dues à l'État ; dans la période de 1908 à 1937, le minerai de Kirunavara, toutes charges comprises (c'est-à-dire redevances à l'État comprises, frais à Stockholm, impôts, aucune autre charge financière n'étant à supporter depuis la réorganisation), variera de 2 kr ,08 à 2 kr ,58, celui de Gellivare de 2,43 à 2,72, soit en marks 2,31 à 2,86, 2,70 à3,02, ce qui amène le prix de l'unité sur base 60 à 0 mk ,0380 mk ,047 pour Kiruna, 0,045-0,050pour Gellivare. Les exploitations françaises de Meurthe-et-Moselle, au fonçage de puits coûteux, à exhaure souvent très importante, à exploration souterraine, ont des prix de revient (sans les charges financières qui sont souvent considérables, le gisement dans chaque concession étant limité et les installations devant être amorties) de 2 fr. 75 à 3 fr. 50 à la tonne, ce qui, pour 35 p. 100 à l'état humide, donne à l'unité en marks 0,063 à 0,080 (*). Pour ce qui est des minerais de Normandie, le travail de M. Ch.-E. Heurteau, paru aux Annales des Mines, donne 5 francs à 6 fr. 10, suivant qu'il s'agit de minerais ayant ou non subi une calcination décarbonatante ; sur base 50, ceci met l'unité de fer en marks, à 0,080-0,098. Sans vouloir attribuer aux chiffres précédents plus d'importance qu'ils ne méritent, nous pouvons établir au total les prix de base de l'unité de fer dans les minerais transportés au centre de la Ruhr (en marks) à : Minerais de Kirunavara par Narvik. . . — Gellivare — \ —
par Luleâ —
0,234 à 0,243 0,251 à 0,260 0,245 à 0,250
Meurthe-et-Moselle (Briey)
0,251 à 0,268
Normandie
0,260 à 0,298
(*) Ce prix ne comprend aussi aucuns frais de remblayage, auxquels devront tôt ou tard parvenir les exploitations souterraines de Meurtheet-Moselle.