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CONSTITUTION
DE
LA
PARTIE
MÉRIDIONALE
caire carbonifère et le faisceau de Grande Veine. On a trouvé quelques passées et une veine d'une ouverture de l'MO avec 0 m ,70 de charbon à 20,75 p. 100 de matières volatiles que l'on a exploitée jusqu'en 1842. A ce même niveau de 137 mètres, une bowette a été creusée vers le Sud 27° Est. Les renseignements que l'on possède sur cet ancien travail sont incertains (*). On a dit que la bowette était entrée à 140 mètres dans un terrain noir, écailleux, mal stratifié, et qu'elle avait été abandonnée à 200 mètres dans du terrain houiller régulier, incliné à 17° au Sud. On a dit, d'autre part, que la bowette avait été poussée jusqu'à 356 mètres du puits et avait rencontré en ce point des schistes bariolés appartenant au dévonien inférieur. M. Olry donne des raisons très sérieuses pour préférer la première version ; mais, si la deuxième version est inexacte, elle est cependant très vraisemblable et parfaitement d'accord avec les résultats du récent sondage E 4, d'après lesquels la faille eifélienne, amenant le dévonien inférieur sur le terrain houiller, aurait dû être rencontrée par la bowette de la fosse Petit à environ 356 mètres du puits. Au niveau de 283, un travers-bancs Nord 30° Ouest a été creusé sur une longueur de 620 mètres. Il a rencontré plusieurs passées appartenant toujours au terrain houiller inférieur compris entre le calcaire carbonifère et le cran de retour. A 530 mètres, la bowette avait rencontré une faille plongeant au Sud avec une inclinaison de 50°, puis des terrains inclinés de 35° à 50° au Sud et contenant deux passées ; le charbon de la dernière passée tenait 15,08 p. 100 de matières volatiles, 18,92 p. 100 de cendres, soit 18,5 p. 100 de matières volatiles, cendres déduites. Les ingénieurs de Marly avaient cru reconnaître que les passées trouvées aù delà de la (*)
OI.KY,
loc. cit., p.
24.
DU
ISASSIN
HOUILLER
DU
NORD
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faille étaient en stratification normale ; ils avaient pensé que ces passées appartenaient aux terrains en place situés au Nord du cran de retour et que cet accident était représenté par la faille traversée à 530 mètres. Cette hypothèse, qui repose sur la distinction de terrains de toit et de mur dont l'identification est assez délicate et parfois trompeuse, serait en contradiction avec les constatations faites aux sondages d'Onnaing M 2 et de Petit Saint-Saulve M 4, qui sont restés dans le calcaire carbonifère ou dans le houiller inférieur et qui n'ont pas atteint le terrain houiller productif situé au-dessous du cran de retour. D'autre part, si la bowette 283 de la fosse Petit avait traversé le cran de retour, elle aurait dû trouver, au delà, des veines du faisceau supérieur de la fosse Cuvinot, qui tiennent environ 30 p. 100 de matières volatiles ; or, les passées rencontrées étaient beaucoup moins riches en matières volatiles et ressemblaient tout à fait, à ce point de vue, aux autres passées connues à la fosse Petit. La fosse Saint-Saulve (1876-1904) a trouvé le terrain houiller à 80 mètres sous le crétacé. Sa profondeur atteint 545 mètres, et des bowettes ont été creusées aux niveaux de 147, de 179, de 410, de 496 et de 541. Tous les travaux sont restés dans le terrain houiller inférieur compris entre le calcaire et le cran de retour ; en particulier, les bowettes Midi de 179 et de 541, poussées respectivement sur des longueurs de 325 mètres et de 500 mètres, ne sont pas sorties du terrain houiller et n'ont atteint ni le calcaire carbonifère, ni la faille eifélienne. On a reconnu des terrains plissés en allure semblable à celle du faisceau de Denain. On a trouvé quelques passées et deux petites veines séparées par 20 mètres de terrains; ces veines, dénommées Wargny (0 ra ,50) et Duroyon (0 m ,30), dont le charbon tenait 19 p. 100 de matières volatiles et 12 p. 100 de cendres, ont été *