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COLNSTÏTUTIOX
DE
LA
PARTIE
MÉRIDIONALE DU
foûcé et très bitumineux, de 190 à 230, et de 266 à 2KÔ; il était souvent dolomitique, surtout dans les 100 derniers mètres; à la base du calcaire, on a rencontré des phtanites bruns. Comme fossiles, on a trouvé, vers 180 mètres, Martinia glabra et Productifs undiférus. Il a été généralement difficile de repérer l'inclinaison des terrains; on a trouvé 50° en certains endroits. Le terrain houiller était surtout formé de schistes. Ces terrains étaient calcareux, de 283,50 à 361, de 440 à 446 et contenaient des fossiles, tiges d'encrines, Productus, Posidoniella Isevis, Glypkiocerùs reticulatum. Les schistes étaient généralement tendres et souvent ébouleux ; quelques petits bancs de grès étaient intercalés dans les 100 derniers mètres. On n'a pas trouvé de couche de houille, mais seulement quelques traces de charbon avec des empreintes de Nevropteris vers 458. L'inclinaison des bancs du terrain houiller était de 25° à 295, 40° à 320, ' 60° à 350, 50° à 410, 35° à 433, 40" à 50° de 500 à 600. Le sondage d'Onnaing M 2 parait avoir traversé successivement du calcaire carbonifère supérieur et du houiller inférieur renversés, reposant l'un sur l'autre en concordance sans l'interposition d'une faille. Nous ne pensons pas que ce sondage ait atteint le cran de retour et pénétré dans le terrain houiller productif situé au-dessous de cet accident, attendu que, dans ce cas, il n'aurait pas manqué, semble-t-il, de rencontrer les veines si rapprochées du faisceau gras de Cuvinot. La Société de Marly avait exécuté en 1875 un sondage E 1 dans l'angle non concédé compris entre les concessions de Marly et de Crespin. Ce sondage a trouvé, à 155 mètres au-dessous du crétacé, des schistes rouges, des quartzites verdâtres et des psammites qui ont été rapportés par M. Olry au dévonien inférieur; puis, de 176 à 187, profondeur à laquelle le sondage a été arrêté, on a traversé
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HOUILLER
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NORD
un calcaire gris noirâtre attribué au calcaire carbonifère. Il est possible que les terrains rencontrés de 155 mètres à 176 mètres appartiennent au dévonien inférieur et que la faille eifélienne ait été franchie à 176 mètres, mais il faudrait admettre, dans ce cas, et en se basant sur les résultats du sondage C 12 et d'autres recherches que nous exposerons plus loin, que la faille eifélienne s'avance fortement dans la région du sondage E 1. Il nous paraît plus vraisemblable de rapporter au famennien les terrains recoupés de 155 mètres à 176 mètres, et qui présentent, d'aill eurs, beaucoup d analogie avec ceux que le sondage E 4 a rencontrés quand il est passé du famennien au calcaire carbonifère. Dans cette hypothèse, le sondage E 1 aurait simplement trouvé le mur du gisement reconnu aux sondages M 2 et C 19. Nous avons projeté le sondage E 1 sur la coupe de la fig. 3 (Pl. XVII); on pourrait projeter de même sur cette coupe le sondage M 2, qui viendrait se placer un peu au sud du sondage C 15 bis. Toutes les recherches faites dans la région d'Onnaing sont ainsi dans des conditions analogues ; aucune d'elles ne semble avoir traversé la faille eifélienne dont l'affleurement passerait plus au sud, ni le cran de retour ; elles auraient trouvé du dévonien moyen et supérieur, du calcaire carbonifère et du houiller inférieur stérile, en allure renversée, reposant les uns sur les autres, en concordance, sans l'interposition de failles importantes. Au Nord du cran de retour, dans la concession de SaintSaulve, qui est exploitée par la Compagnie des mines d'Anzin, on connaissait depuis longtemps par la fosse Thiers un faisceau de veines à charbons trois quarts gras, situé 230 mètres au toit du faisceau demi-gras et compris dans 170 mètres de terrains. Le prolongement oriental du faisceau trois quarts gras,a été retrouvé par la fosse Cuvinot. A l'Ouest de cette fosse, des travers-bancs attaqués aux niveaux de 360 et de 250 (recoupages de la quatrième Tome XIV. 1908.
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