Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
16
LA MÉTALLURGIE DU PLOMB
AU
LAURIUM
sont également sans rivets et dudgeonnées à l'intérieur, comme le sont les tubes d'un générateur de vapeur. Ce dispositif a donné lieu à des fuites pendant la marche : pour y remédier, nous avons dû souder au chalumeau oxy-acétylénique les surfaces précédemment dudgeonnées. L'épaisseur de la tôle interne est de 10 millimètres, celle de la paroi externe 8 millimètres. Le four comporte un total de dix jackets : quatre latéralement et de chaque côté et un à chacune des deux extrémités. >^ Toutes ces pièces sont solidement maintenues par des I disposés ainsi que le montre la Pl. 1, de façon à former deux colliers, l'un supérieur, l'autre inférieur, indéformables. Les water-jackets sont alimentés à l'eau de mer, l'eau douce faisant défaut au Laurium. En faisant circuler de grands volumes d'eau, en maintenant à 50° la température de l'eau sortant des jackets, on arrive à éviter les dépôts de sel dans le bas des caisses ; le fonctionnement de ces dernières est satisfaisant. Cuve. — Aux extrémités du rectangle formé par le soubassement du creuset sont placées quatre fortes colonnes en fonte. Ces colonnes portent à leurs extrémités supérieures des pièces spéciales en acier coulé, qui servent d'épaulements aux voûtes lancées entre elles. Ces voûtes supportent toute la maçonnerie de la cuve. Les pièces spéciales fixées au sommet des colonnes sont reliées entre elles par de forts tirants. Cet assemblage forme un ensemble très simple et extrêmement robuste. Les surfaces intérieures de la cuve sont maçonnées sur une épaisseur de 250 millimètres en réfractaire ordinaire, la maçonnerie extérieure à ce revêtement est en briques ordinaires. Extérieurement la cuve est armée pour éviter les dislocations de la maçonnerie par les alternatives de mise en feu et de mise hors de feu.
LA MÉTALLURGIE DU
PLOMB
AU
17
LAURIUM
m
Les accrochages, en travaillant à une pression de l ,75 à l m ,95 de colonne d'eau, se forment généralement à partir du sommet des jackets et au-dessus sur une hauteur de 0 m ,80 àl mètre. Les angles s'obstruent de façon à donner à la surface interne du four la forme approchée d'un ellipsoïde. Les accrochages du Laurium contiennent de 30 à 40 p. 100 de zinc, 15 à 20 p. 100 de plomb et sont en général sulfurés. On trouve dans les régions plus hautes de la cuve des teneurs de 60 p. 100 Zn et très peu de soufre. Ces fortes teneurs proviennent des minerais fondus qui sont à teneurs élevées en zinc. Accrochages immédiatement au-dessus des jackets
Accrochages à l m ,SOO-2 m ,000
Zinc
32,23 p. 100
Zinc
57,05 p. 100
Plomb Soufre
16,90 12,23
Plomb
16,00
—
Soufre
2,75
—
— —
au-dessus des jackets
Hotte d'aspiration dés fumées et chargement. — Le plan d'ensemble fig. 6 montre le dispositif adopté pour l'évacuation des gaz. La cheminée en tôle est fixée, solidement à la charpente métallique, et de façon ji que la hotte placée immédiatement au-dessus du four soit amovible. Un collier mobile réunit hotte et cheminée. La hotte est montée sur galets et peut être déplacée en dégageant complètement toute la surface supérieure du four. Ce dispositif est pratique tant pour faciliter l'enlèvement des accrochages que pour la mise hors feu. Dans le premier cas, les ouvriers peuvent travailler sans difficultés pour couper les accrochages à l'aide de longues barres d'acier; dans le second cas, en découvrant toute la partie supérieure du four, il n'y a pas à craindre de détériorer, parles gaz chauds, hotte et cheminée. La Pl. II indique le détail de la hotte. Cette dernière Tome XV, 1909.
2