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OSCILLATIONS
DE LACET
ou : = 0,40 environ.
Il en résulte que le coefficient K doit être de 0,40 quand la durée de l'oscillation totale est de 0",66. Naturellement la durée observée varie un peu suivant les cas et K varie également; on verra, d'autre part, plus loin, que, dans certains véhicules, les forces perturbatrices de lacet sont très atténuées, ce qui les rend peu sujettes au lacet. On voit, que nous arrivons au calcul du travail perturbateur par l'association d'une étude théorique avec l'observation de la pratique, ce qui est la meilleure méthode de recherche en mécanique appliquée. Cependant la formule théorique (9) nous donne un maximum qui n'est jamais dépassé, ce qui nous sera très utile pour l'étude des oscillations au delà des vitesses actuellement en usage. Nous insistons spécialement sur cette remarque. On voit que cette théorie s'applique aussi bien au cas des bandages avec ou sans conicité, au cas des roues calées sur les essieux comme au cas des roues folles, etc., et aussi au cas des bandages ordinaires très usés portant une sorte de sillon creusé par le roulement prolongé. Elle est tout à fait générale ; elle néglige seulement le très faible soulèvement du véhicule résultant de la conicité des bandages.
SECTION C. APPLICATION AUX LOCOMOTIVES LATÉRALEMENT RIGIDES.
§ 11. Préliminaires. — Nous allons commencer par le cas de l'oscillation de lacet due au jeu des boudins des anciennes locomotives qui n'avaient aucun appareil de
DES
VÉHICULES DE
CHEMINS
DE FER
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déplacement latéral élastique comme des bogies à déplacement latéral, boîtes à graisses à plans inclinés ou des bissels,etc. C'était, par exemple, le cas des anciennes Crampton ou des machines anglaises à roues motrices libres .situées entre deux essieux porteurs ordinaires, excellentes machines du reste au point de vue de la stabilité. Prenons le poids P = 40.000 kilogrammes pour ces anciennes machines. Nous allons calculer la puissance de la perturbation de lacet due au jeu de la voie, l'amortissement, la puissance du choc sur la voie, etc. § 12. Puissance du travail perturbateur. — Calculons d'abord la puissance du travail perturbateur T du lacet; on a, d'après la formule (9) ci-dessus : T = P . ? . i = 40.000 X 0,2 X 0»,02, T = 160 kilogrammètres.
Remarquons bien que c'est un maximum qui ne peut guère être atteint en pratique ; nous avons vu (§ 10) que T doit être multiplié, en pratique, le plus souvent par un coefficient K = 0,40, notre formule (9) ayant été basée sur des hypothèses beaucoup plus défavorables que celles de la pratique. Mais conservons néanmoins le chiffre de 160 kilogrammètres, maximum basé sur la théorie seule, afin que notre étude s'applique même aux vitesses bien supérieures à la vitesse réglementaire de 120 kilomètres à l'heure ; nous allons voir que l'amortissement se fera bien néanmoins. §13. Valeur du choc latéral des Évaluons maintenant la valeur du sur les rails. Nous supposerons même côté viennent choquer le
boudins sur les rails. — choc latéral des boudins que tous les boudins du rail à la fois, hypothèse