Annales des Mines (1909, série 10, volume 15) [Image 155]

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(Oural) sera étudié séparément dans la troisième partie de ce travail, l'or à peu près seul offre en Sibérie des gisements d'une valeur suffisante pour avoir permis une exploitation dans les conditions défectueuses où se trouve encore le pays. Il existe pourtant, nous l'avons vu déjà, sur les chaînes méridionales de ce pays, en se rapprochant de la frontière chinoise, dans la steppe kirghise, l'Altaï, les 3 fascicules, 1903-1907, et descr. des feuilles, parE.Ahnert (au 1 /84000). Voici quelques autres ouvrages généraux sur la métallogénie de la Sibérie : 1893. FOXIAKOF, Étude géol. des gîtes aurifères de la Sibérie (Ann. Soc. géol. Belg., Liège, 1893, 129 p.) ; Minerais de Sibérie {Rev. Un. des Mines, 129) ; — 1896. GRIBASSOV, Der Gold Bergbau in Sibirien (Berlin, J. Rade, 1896, 34 p.; C.R. dans Z. f.pr. G., 1897, 230) ; — 1897. KRUSCH, Uebersicht uber die nutzbaren Lagerslàtten Russlands(Z. f.pr. G., 1897, p. 272) ; — 1897. DAVID LEVÂT, L'or en Sibérie orientale, 2 vol. in -4° (Rouveyre) : — 1898. DE BATZ, Les gisements aurifères de Sibérie. Noie sur leur condition actuelle et leur avenir (Dunod. 1 vol. in~8") ; — 1899. L. JACZEVSKY, Bassins de la Zéya et de VEnachimo (Iénisséi), 34 p. et carte; — 1900. BOODANOVITCH, Gîtes aurifères dans la partie sud de Liao-Toung (Comité du chemin de fer transsibérien), 14 p. en français avec carte; — 1900. E. KOVERSKY, Notice sur la carte de la Russie d'Asie et des pays limitrophes, 1 vol. in-16 publié à l'occasion de l'Expositionuniverselle; — 1900. Aperçu des Explorations géologiques et minières le long du Transsibérien, publié par le Comité géologique de Russie à l'occasion de l'Exposition universelle (donnant une bibliographie des publications géologiques antérieures et un résumé des missions géologiques en Sibérie organisées depuis 1888). Ces publications ont paru, jusqu'en 1894, dans le Journal des mines, et, depuis ce moment, ont constitué les Explorations géologiques et minières le long du chemin de fer de Sibérie; — 1900. P.-K. IAVOROVSKY, Les richesses minérales dans le rayon du Transsibérien, 28 p. en russe ; — 1900. GLASSER. Notes sur les richesses minérales de la Sibérie et sur l'état actuel de son Expl. (Ann. d.M., t. XVII 1, p. 3 à 10) ; — 1901. TITTLER, Die sibirische Gold industrie (II. u. H. Ztg., p. 31 à 35) ; — 1902. Gold in Ostasien (Z. f. pr. G., 1902, p. 285); — 1902. LIEBENAM, Die Goldgruben Sibiriens (B. u. H. Ztg., 1902, 373 à 392); — 1902. BORDEAUX, Les gisements de quartz aurifère en Sibérie [Ann. des M., t. II, p. 499 à 550) ; — 1904. PIERRE KR-OPOTKINE, Orographie de la Sibérie (Institut géographique de Bruxelles, public, n" 9, 120 p. et carte). La cartographie de ces vastes régions sibériennes, malgré tout encore si mal connues, n'est pas sans présenter d'assez sérieuses difficultés, dont on se rend compte le jour où l'on veut, comme cela est nécessaire pour un travail tel que celui-ci, essayer de raccorder entré eux les travaux des divers explorateurs; on s'aperçoit alors combien même les cours des principales rivières sont souvent tracés d'une manière fantaisiste sur les cartes les plus détaillées et les plus récentes.

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Sayan, etc., de nombreux gisements de plomb argentifère, de fer, de cuivre et des exploitations de substances minérales, comme le graphite, le jade, etc., dont il y aura quelques mots à dire. Nous n'avons pas cru qu'il y eût lieu de décrire métal par métal des gisements, qui, dans notre théorie, doivent être tous rattachés entre eux, pour une région déterminée, par un lien d'origine tectonique. Les descriptions de chaque mine seront assez courtes pour ne pas rompre l'unité du sujet. Nous envisagerons donc tour à tour, dans l'xirdre déjà suivi pour la description géologique du pays et dont nous avons vu les raisons théoriques : 1° les champs d'or de l'Iénisséi; 2° le groupe de la Léna ; 3° la steppe kirghise ; 4° l'Altaï russe et le bassin de Kouznetsk ; 5° les districts d'Atchinsk et de Minoussinsk; 6° les monts Sayan et la mine de graphite du Batougol ; 7° la Transbaïkalie ; 8° les districts de l'Amour et de la mer d'Okhotsk. Mais il faut tout d'abord insister sur quelques idées générales, relatives aux types métalliques régionaux, aux gisements d'or primitifs et aux placers, avant de passer à des descriptions de détail, au milieu desquelles ces idées pourraient se perdre. Comme nous l'avons déjà remarqué avec insistance, les groupes de gisements énumérés plus haut se présentent dans des conditions métallogéniques variables avec les conditions tectoniques, que, clans notre première partie, nous avons déjà essayé de faire connaître, et l'on peut, à cet égard, distinguer aussitôt quelques types principaux. Une première grande subdivision s'impose suivant l'âge des plissements principaux dans la région considérée. Cet âge plus ou moins ancien a surtout pour conséquence une érosion plus ou moins avancée, par conséquent, une protondeur plus ou moins grande de la section horizontale que cette érosion met aujourd'hui au jour : autrement dit des portions de gisements utilisables pour nous. 11 faut ajouter, ce qui est non moins important, une seconde distinction