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s'étendent de longues bandes de calcaire dévonien inférieur, auxquelles on serait tenté d'attribuer un rôle dans cette allure singulière, qui doit correspondre à d'anciens, filons-couches dans des sédiments métamorphisés. A. l'Ouest (fig. 3, Pl. IX), une faille limite brusquement la roche syénitique et le minerai connexe contre une rochemétamorphique de grenat, épidote, cal cite, chlo rite, analcime, etc., qui a dû être originellement calcaire (*). Enfin,, on peut remarquer l'existence de nombreuses failles postérieures au minerai, dans lequel elles ont découpé des faces polies en miroirs : failles donnant lieu à des brèches avecdébris de fer magnétique. Le minerai est de la magnétite très pure, qui, en profondeur, se charge de chlorite et prend le nom de minerai bleu, tandis qu'au voisinage de la surface elle est oxydée et rougie. On y remarque l'absence presque complète de phosphore et la présence de traces de vanadium, commedans la plupart des minerais de fer de l'Oural. En résumé, nous avons ici un second cas de minerai de magnétite, encaissé, comme celui de Troïtsk et comme celui de Kirunavara, dans une roche non basique à structure micro granitique, et paraissant devoir son origine à des vapeurs ferrugineuses émanées de cette roche, qui ont peut-être commencé par développer des filons-couches de magnétite, avec roches connexes de grenat, calcaire, etc., dans des calcaires dévoniens, ultérieurement disloqués et mis en conctacts anormaux les uns avec lesautres par des accidents mécaniques. Mont Vissokaya (**). — Du mont Blagodat à la ïnine(*) M. lakovlev a récemment signalé des rudiments de calcaire aumont Blagodat.
(**) 1837. G. ROSE, Minéralogisch-geognosliche Reise nach dem Ural, dem Altaï, und dem Kaspichen Meere ; —1839. P. IÉRÉMÉEV, lesMinevais de fer' dans les districts miniers de la chaîne de VOural (Journ. des Mines, II, p. 313; en russe); P. IÉRÉMÉEV, la Martite de la montagne Vissolcaia (Journ. des Mines, t. IV, p. 438 ; en russe) ; — 1866. MULLER, Berg und
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également célèbre du mont Vissokaya, la distance est encore d'environ 50 kilomètres par le chemin de fer de l'Oural. Le même massif d'orthophyre se prolonge d'un gisement à l'autre, ét des minerais de fer lui sont associés dans des conditions analogues : cette fois, avec gisements de cuivre et de manganèse connexes. La mine de fer du mont Vissokaya (Vissokaya Gora) fait partie du grand district métallifère de NijniTaguilsk, où l'on exploite, en même temps, d'autres minerais de fer phosphoreux à la mine Lébiéjaya, du manganèse à Sapalsky, du cuivre à Mednoroudiansk, puis des alluvions platinifères et aurifères sur les rivières Martiane,Tchaouch et du chrome dans les serpentines, etc. Nous n'avons pas à envisager en ce moment l'or, le platine et le chrome, qui sont bien dérivés du même massif de roches profondes, mais se relient aux roches basiques, tandis que le fer de tout ce district est toujours associé aux roches claires, feldspathiques et acides. Au contraire, pour comprendre la genèse du fer, il est indispensable d'examiner en même temps le cuivre, le manganèse et les traces de cobalt qui en sont connexes. En deux mots, les magnétites du mont Vissokaya et les martites (ou sesquioxydes) associées sont, avec des roches à grenat et épidote (comme à Bogoslovsk, comme à Troïtsk, comme au mont Blagodat), encaissées, à l'état de veines, nids, amas irréguliers, au milieu des syénites et microsyénites à tendance orthophyrique (*). Comme Huttemn. Zeitung, p. 185; — 1878. A. KARFINSKY, Aperçu des richesses minérales de la Russie d'Europe; — 1880. S. KONTKIEVICZ, Compte rendu des recherches géologiques exécutées le long du chemin de fer des mines de VOural (en russe) (Journ. des Mines, t. II, p. 325); — 1893. Gîtes métallifères, I, 664, et II, 245 ; — BECK , p. 23 et669 ;— 1897. Tu. TCHERNYCHEV, Guide du Congrès géùl. intem., IX; — 1898. Travaux de HOGBOSI et BAUERMANN ;— 1906. IAKOVLEV , Esquisse géologique de la région des syénites dans le district de Xijné-Taguilsk (Bull, du Comité géol., t. XXV, p". 413 à 448, avec carte, Saint-Pétersbourg ; russe et résumé français). (*) Voir pl. IX, fig. 4 et 5.