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natites, produites par un métamorphisme de contact exercé sur eux. Leur présence montre l'âge carbonifère (stéphanien) des minerais. On peut ajouter que l'altération superficielle s'est exercée avec intensité, comme suffirait à le prouver l'abondance de la martite, et qu'une partie du peroxyde de fer paraît due à l'altération du grenat. Le minerai renferme 25-50 p. 100 de magnétite, avec 32-58 p. 100 de martite, 10-12 p. 100 de quartz et 2-18 p. 100 de grenat. 11 alterne d'une façon fort irrégulière avec les roches stériles grenatifères ou kaolinisées, dans lesquelles il forme des amas, des nids ou des couches. Enfin, vers 15 à 20 mètres de profondeur, la pyrite commence à apparaître, montrant qu'ici aussi il a dû y avoir association de sulfures avec les chlorures (ou carbonates) de fer, auxquels on peut attribuer la magnétite. Il semble donc, comme dans les cas précédents, y avoir eu réaction de magmas feldspathiques et augitiques riches en alcali et pauvres en silice sur d'anciens sédiments calcaires, avec développement au contact ou par substitution de grenats contenant de la magnétite, qui s'est localisée en amas dans les conditions du Banat. Après quoi, l'altération superficielle, en même temps qu'elle formait de la martite aux dépens de la magnétite, a donné, par la décomposition du grenat, d'autre peroxyde de fer avec épidote et, par la décomposition du feldspath, du kaolin. 3° L'Or dans l'Oural (filons et placers). — La zone nettement la plus orientale de l'Oural est celle qui renferme, soit dans l'Oural proprement dit, soit dans ce que l'on appelle les monts Umen, les principaux gisements filoniens d'or et les plus remarquables formations de béryl, topaze, rubis, etc., avec diamant accidentel. Ces gisements, qu'il nous reste à examiner, sont, à notre avis, les uns et les autres, en relation avec les roches du type
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granitoïde les plus chargées d'alcalis et les plus riches en minéralisateurs, que l'on appelle ordinairement en France des granulites et dans lesquelles, avec le développement de la muscovite, l'isolement des quartz en cristaux de première consolidation, la production accidentelle de micropegmatite, souvent la rareté du mica noir, sont des caractères aisément reconnaissables. La relation de l'or avec ce genre de roches n'est pas immédiate comme dans les inclusions ou ségrégations. Les filons aurifères, qui sont en principes des filons à sulfures complexes auro-argentifères, traversent, non seulement les granités eux-mêmes, mais aussi les roches de type plus superficiel qui en dérivent latéralement comme les aplites ou les microgranulites et leur sont donc postérieurs. Ils correspondent à un dernier départ des fumerolles chloro-fluorées, que l'on peut supposer avoir accompagné ce granité, avec abondance probable de carbonates alcalins et auxquels on peut attribuer également le développement des gemmes, réalisé au voisinage dans des conditions analogues. Cette relation de l'or avec des granités, qui se retrouve sur toute la longueur de l'Oural, n'est pas spéciale à cette région, nous l'avons rencontrée à bien des reprises en Sibérie, et j'en ai autrefois cité divers exemples eu étudiant la géologie de l'or (*) . Elle me paraît d'une grande importance théorique. Aussi y a-t-il lieu, je crois, d'insister, à ce propos, sur quelques idées générales, qui établiront, entre les divers types étudiés au cours de ce mémoire, une relation théorique. Suivant les régions — et, dans la théorie que je m'efforce de démontrer ici, suivant la profondeur originelle, — ceux des gisements aurifères, que l'on peut supposer reliés (*) L. DE LAUNAY, l'Or dans le monde, p. 44 (Cas d'Um-Rus en Egypte, de la Rhodésia, de Nâsmark en Telemark, etc.).