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NOTE SUR L'INDUSTRIE DES PHOSPHATES MINÉRAUX
rels qu'il doit travailler ; ces provenances diffèrent en effet, non seulement par la teneur en acide pliosphorique, mais, encore par celle du fer et de l'alumine qui joue, on le sait, un rôle capital au point de vue de la solubilité ; à quoi il faut ajouter la nature physique ou chimique du phosphate et des éléments qui l'accompagnent et dont il faut tenir compte pour que le superphosphate présente les qualités physiques exigées des consommateurs. Suivant le cours des frets, le superphosphatier peut ainsi avoir intérêt à préférera certains moments une provenance à l'autre. De là viennent, pour un même pays qui a, comme la France, une fabrication active de superphosphates, la nécessité de la multiplicité des provenances et la variation de ces provenances suivant les époques. Nous donnons dans le tableau ci-dessous, pour les onze dernières années, le mouvement pour la France en phosphates naturels et superphosphates et, par la transformation de ceux-ci en phosphates (*), une appréciation de ce que peut être la consommation effective de la France évaluée en phosphates minéraux (**). Ce tableau permet de se rendre compte, d'une part, du développement de la consommation des phosphates dans l'agriculture française (**), développement, comme on le voit, et comme nous l'avons dit, qui va beaucoup plus lentement que celui que nous avons signalé dans la production mondiale des phosphates. Il montre, d'autre part, le développement exceptionnellement remarquable de nos exportations de superphosphates ; nous étions, il y a dix
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(*) Nous avons fait cette transformation en prenant moyennement 1 ,75 de superphosphate pour 1 de phosphate naturel mis en œuvre. (**) Je rappelle tout ce que le chiffre global de la colonne i a d'hypothétique et conventionnel, puisqu'on y comprend en bloc des craies phosphatées à 40/45 avec des hard rocks à 78/80. (**) On n'oubliera pas que la colonne j comprend, outre les phosphate consommés par l'agriculture, ceux utilisés par la métallurgie ; ils retournent, il est vrai, pour la majeure partie à l'agriculture comme scories de déphosphoration.
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