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LES VARIATIONS DE LA PRESSION ATMOSPHÉRIQUE
407 . Ce tableau montre qu'on trouve ainsi, pour X, des valeurs très variables, parfois très faibles, parfois très élevées, et d'autant plus élevées que la durée considérée 0 est plus longue. Ce volume varie de 3.330 mètres cubes à 290.550 mètres cubes et dépasse même, comme l'indique ce dernier chiffre et quelques autres mesures, le chiffre de 114.000 mètres cubes que nous devons admettre comme représentant, d'une façon assez exacte, le volume des vides réels. On s'explique les chiffres donnant les volumes X, hors de proportion, par leur faible importance, avec le volume vrai. Il suffit d'admettre, ce qui est d'ailleurs plus vraisemblable, que les vides des vieux travaux ne contiennent pas du grisou pur, mais bien des mélanges grisouteux pouvant se classer à l'intérieur de ces vides par ordre de densité, les mélanges les plus riches occupant les points les plus élevés, les mélanges les plus dilués, au contraire, occupant les parties les plus basses. Une dépression de faible importance fait intervenir seulement les mélanges inférieurs, tandis qu'une succession de dépressions fait intervenir des mélanges de plus en plus riches. On explique ainsi que, du 21 mars au 27 mars, deux dépressions successives de même valeur, 1 millimètre, donnent pour X des valeurs de plus en plus élevées; mais on ne peut accepter les volumes X, hors de proportion, par leur importance, avec le volume vrai et, comme il convient d'admettre que les cloches ne contiennent que des mélanges grisouteux et non du grisou pur, il est difficile d'expliquer les volumes X du même ordre que le volume réel. Il est vrai qu'il peut se produire des phénomènes accessoires, par exemple des ouvertures de portes créant des courts-circuits à travers les vieux travaux et produisant des entraînements de grisou; ou bien une brusque dépression peut créer, dans les cloches, un mouvement des gaz à faible densité entraînant des éclusées de grisou par siphonnage, ET LES DÉGAGEMENTS DE GRISOU