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BULLETIN BULLETIN
air des renseignements précis et exacts sur cette question, si intéressante à tant de titres, de l'exploitation et du commerce des soufres siciliens. Il nous a donc paru utile de les faire connaître, bien qu'ils puissent répéter partiellement des indications déjà données (*). Dans le dernier exercice 1903-1906 du régime de la liberté et de la gestion de The Anglo-Sicilian sul- Tonnes d phurCv l , la production est estimée avoirété de. . 525.676 elle a été dans les trois exercices suivants du Consorzio : 1906- 1907 1907- 1908 1908- 1909
- •
'
en moins
' 421.719 407.277
- !96.115
Total
97.957 20 .44 11.16
1905- 1906 1906- 1907 1907- 1908 1908- 1909
NEBS
PRODUCTION
121 ( '37 f >03 Sil
soit une diminution totale de 180 exploitations ou de 25 p. 100. Avec le nouveau régime, comme on l'avait prévu, ne pourront continuer à fonctionner que les exploitations suffisamment bien installées pour avoir un prix de revient suffisamment bas et disposant surtout d'un fonds de roulement convenable, sans que, dans une pareille situation économique, on tente de fonder de nouvelles entreprises. On espère toujours que, par cette sorte de sélection naturelle, la production arrivera à s'adapter d'elle-même à la capacité des ventes sans que l'on soit obligé de procéder par (*) Notamment Annales des Mines, 1908, t. XIV, p. 339.
lOOO 1901 1902
EXPORTATION
sicilienne
aux Etats-Unis
ANNÉES
tonnes 516.789 537.669 501.021 ""6.046 9.332
tonnes 165.813 149.710 176.845 157.259 107.904
1905 1906 1907 1908
129,56
soit en quatre ans une diminution totale de 24,7 p. 100. Cette diminution, que nécessitait la réduction des ventes, s'est réalisée à peu près exactement par la disparition petites exploitations qui, dans les nouvelles conditions, ont être arrêtées par le défaut du crédit, encore bien que plus moins usuraire, qu'elles trouvaient sous le régime ancien commerce libre. C'est ainsi que le nombre des mines a été successivement d; les quatre exercices précités :
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une réduction statutaire forcée qui a toujours paru devoir être, l'une des plus grosses difficultés du fonctionnement de cette combinaison aventureuse. Grâce à une émigration qui s'est heureusement accrue en même temps, une répercussion douloureuse ne s'est pas produite sur la population ouvrière : on peut trouver, il est vrai, que c'est se contenter d'un triste remède. La note du Consorzio met encore une fois en pleine évidence l'action prépondérante du soufre de la Louisiane sur la situation de la Sicile en rapprochant, comme nous le faisons ci-dessous pour les neuf dernières années, la production sicilienne de l'exportation de la Sicile aux Etats-Unis d'Amérique :
PRODUCTION
EXPORTATION
sicilienne
aux États-Unis
tonnes 538.354 475.553 403.034 404.285
tonnes 68.897 43.059 îf .753 12.484
qu'au début de cette période, avant la réussite commerciale de l'exploitation de la Louisiane, e la Sicile aux Etats-Unis représentait en moyenne 31 p. 100 de la production sicilienne, cette exportation est aujourd'hui complètement disparue. Dans le restant des pays tributaires de la Sici-le, l'exportation, du troisième exercice n'a pas été très bonne : 348.745 tonnes contre 384.311, soitune diminution de 35. 566ou 9,21 p. 100; mais ce n'est peut-être qu'une situation transitoire dépendant de causes occasionnelles. Dans de telles conditions, le stock s'est encore accru au cours du troisième exercice de 41.691 tonnes; le stock total est monté à 604.598 tonnes, dépassant donc 150 p. 100 de la production. Sur ce total le Consorzio détenait 593.462 tonnes, dont 10.175 tonnes à des tiers et 583.287 tonnes à son compte. Au prix d'estimation de 75 lire du bilan, cela représente 43.746.489 lire. Cette question du stock, avec son augmentation toujours persistante, reste la grosse difficulté de la combinaison sicilienne. Le gouvernement de Rome étudie en ce moment des moyens pour la résoudre, et un nouveau projet de loi est en préparation à cet effet.