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NOTE SUR 1 ,'liXPLOSIOX D'UN MAGAS.IN A POUDRE
salles do bains d'employés et du bureau des chefs-mineurs). En outre, le manœuvre Péliccia, qui travaillait à la forge, a été contusionné au brasgauchepar la chute d'une tuile (incapacité, dix jours). Description des lieux. — Le magasin où était renfermée la poudre (voir Pl. XII, fig. 1 et 3) occupait un compartiment du grand bâtiment formant magasin général, qui mesurait en plan 46,50 X 13,90. Deux murs de refend divisaient ce bâtiment en trois parties : la partie sudouest renfermait des bois de charpente et de menuisérie ; la partie centrale des pièces d'outillage (fleurets, barres de fer, etc.) et de rechange diverses (petits moteurs, pompes, tuyaux, etc.) ; le compartiment des poudres contenait, outre les caisses d'explosifs, des matériaux divers tels que fils de cuivre nus ou isolés, serrures de rechange, etc. Le bâtiment était couvert en tuile plate, sans voligeage, avec charpente métallique, et n'avait pas d'étage ; toutefois une galerie surélevée courait sur trois côtés autour du compartiment des poudres ; on y accédait par un escalier situé dans le compartiment central, contre le mur de refend. Les quatre faces du local des poudres étaient garnies de rayonnages desservis par le sol naturel et par la galerie surélevée. Ces rayonnages destinés à recevoir les petits objets (vis, boulons, etc.), avaient pour effet de condamner les deux portes donnant accès direct de l'extérieur à cette partie du magasin, de telle sorte qu'on ne pouvait entrer dans ce local que par l'une des portes percées dans le mur de refend ; la seconde de ces portes avait été condamnée par un remplissage en maçonnerie. Enfin une petite cave, mesurant en plan 3,50x 3,75 et profondede 3 mètres environ,.existait à l'extrémité Nord-Est du bâtiment central ; elle contenait, avec la graisse, les fûts d'huile tle graissage et d'éclairage.
AUX MINES DE TUCQUEGNIEUX
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Toutes les portes étaient à deux battants avec panneaux en tôle et châssis vitrés. Celles qu'on utilisait couramment (*) étaient la grande porte centrale Sud-Est, par laquelle on faisait le déchargement des matériaux reçus et la sortie des grosses pièces, et la porte Nord-Ouest donnant accès de l'extérieur au vestibule. La première était normalement fermée, et sa clé entre les mains du magasinier ; la seconde restait ouverte, et c'est par elle que passaient les ouvriers et employés qui avaient quelque chose h prendre au magasin. Les divers compartiments du magasin étaient largement ajourés, en dehors des portes vitrées, précédemment indiquées, par de grandes baies, cintrées dans le haut, avec châssis enfer à verres dormants. Le vestibule et le bureau y attenant (meublés de deux tables et d'une armoire pour les papiers) étaient séparés du magasin central par une cloison vitrée ; le magasinier et son aide se tenaient habituellement dans le bureau et passaient par un guichet les objets demandés aux ouvriers qui se présentaient avec un bon et ne devaient pas, en principe, dépasser le vestibule. La manutention des poudres était confiée exclusivement au magasinier qui ne devait, en principe, avoir en vidange qu'une seule caisse, laquelle ne devait être ouverte que dans la partie centrale du magasin. Le magasinier avait à mettre dans les tubes affectés à chaque chantier les cartouches de poudre qui lui avaient été demandées et à retirer, pour les remettre en caisse, les cartouches non utilisées qui lui étaient renvoyées dans les tubes; toutes ces manutentions, comme nous l'avons dit, devaient se faire exclusivement dans la partie centrale du magasin. Le magasin était éclairé par des lampes électriques à (*) Dans ce qui suit nous laissons de côté le magasin à bois sud-ouest qui fut seul épargné par l'explosion et l'incendie, et dont l'unique porte de communication avec le reste du magasin fut retrouvée fermée.