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NOTE
SUR
LA
VALEUR
DES
MINERAIS
D'ANTIMOINE
On voit de suite que ces chiffres ne peuvent être acceptés sans modification, puisque la valeur de / calculée pour le cours de £ 60, d'après le marché de la Lucette,. est supérieureà la valeur de ce même coefficient déduite,, pour le cours de £ 100, des marchés de Freycenet et d'Alais. Il est donc impossible de faire cadrer le marché dela Lucette, pour les cours élevés, avec les autres marchés de minerais riches passés en 1906 et 1907 ; il faut, parsuite, ou bien ne pas tenir • compte du marché de la Lucette, ou le considérer au contraire en toute première ligne et ne s'appuyer sur les autres qu'en tant qu'ils ne" donnent pas des résultats contraires. C'est à ce dernierparti que nous nous arrêterons; il nous paraît justifié tant par l'importance du marché de la Lucette que par,, le bouleversement des cours au moment où les autresmarchés ont été conclus ; lors d'une hausse aussi anormale que celle de 1906-1907, il peut se faire que desmétallurgistes non exploitants des mines, obligés défaire-, face à leurs engagements, se soient vus amenés à payer, les minerais plus cher qu'ils ne l'eussent fait aux mêmescours dans une période plus stable. Ces marchés n'eit sont pas moins à retenir, puisqu'ils nous fournissent toutau moins, à défaut de la valeur précise d'un minerai donné, une base de comparaison entre les minerais de différentes teneurs. Supposons donc que, pour les minerais riches, lemarchéde la Lucette seul soit à considérer à partir du cours de £ 60Si nous laissions à a la valeur de 0,75, ceci nous conduirait pour fk des chiffres extrêmement élevés, atteignant,, au cours de £ 100, environ 900 francs (*),près du double(*) On devrait avoir en effet : c f 0,75 -r— = 12 r ,10pour c — 2.500 francs, 100 d'où f = 887 francs.
NOTE
SUR
LA
VALEUR
DES
MINERAIS
D'ANTIMOINE
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de la valeur limite autrefois admise par Burthe. Il nous parait préférable de faire entrer une partie des bénéfices du fondeur, même pour les minerais riches, dans la valeur de a, comme cela a lieu forcément pour les minerais des autres catégories, et de ramener par exemple a de 0,75 .à 0 ,7O. Avec a = 0,7, les valeurs de /, calculées par comparaison avec le marché de la Lucette à partir de £ 60 r deviennent : ,'48G r à
.C60n
f = 629
80
' 772
100
c'est-à-dire approximativement : f = 500 f pour le cours de £ 60 -f- li',25 par livre de hausse entre £ 60 et £ 100.
Comme d'autre part à £ 40 le barême de 1905 donnopour les minerais riches un prix de 4 fr. 45, la valeur de / à H 40 doit être voisine de celle qui correspond à :. f
c
= 4f ,45 pour e = 1.000 francs
0,7 •
c'est-à-dire à / = 365 francs. En arrondissant les chiffres,, nous prendrons, pour / à £ 40, 400 francs, soit, de £ 40à £ 60, une variation de 5 francs par livre. . Ayant ainsi les diverses valeurs de /', il nous est facile de déterminer les valeurs de a pour les minerais autres que les minerais riches. La comparaison avec les marchés réels (Colombier, Freycenet, formules du Service d'Alais, (*) Les minerais de la Lucelle livrés en 190G à Brioude étaient d'ailleurs plus voisins de 45 p. 100 que de 50 p. 100. et ce coefficient de 0,7 est celui qui dans la formule de Burthe rectifiée correspondrait aux minerais de 40-45 p. 100. ('") On a en effet : _ £
IUU
7M0 pour c — 1.500 fr. 9 .60 2.000 ( 12 ,10 2.500
i L
0,7 • j^r
=
