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LES GISEMENTS 'MÉTALLIFÈRES DE L' ALGÉRIE
soit des schistes siluriens, soit des poudingues permiens formés de débris du granité de Nedroma et des schistes sous-jacents, àson mur, et, soit des marnes oxfordiennes, soit des poudingues cartenniens, à son toit. Ily a encore dissémination des minerais avec concentration au voisinage du contact des assises les plus- anciennes; il y a pourtant lieu d'indiquer que la couche de base est presque toujours stérile. La smithsonite avec un peu de calamine, est le minerai dominant ; la blende, cependant, parait assez abondante ; plus encore que dans les deux gîtes de Maazis et du Djebel Masser, la galène ne joue ici qu'un rôle tout à fait négligeable ; outre le calcaire dolomitique, la seule gangue k citer est la silice, parfois en quantité assez notable dans les minerais sulfurés. La production a toujours été très faible : 1.500 tonnes environ ont été vendues de 1877 à 1884; après douze ans de chômage, les travaux ont été repris en 1907. Tout ce que nous venons d'indiquer s'applique exactement aux recherches mentionnées plus haut. En résumé, on peut dire que les bandes peu larges de calcaire liasique situées au bord Sud du massif des Traras sont très souvent parcourues par des filets de minerais de zinc et de plomb; plus rarement, des amas calaminaires se sont formés; le développement do la région, au point de vue minier, semble lié k l'utilisation des minerais pauvres. 2° Monts de Tlemcen. — Dans cette région, les dolomies du dogger sont, par places, traversées par des veinules assez nombreuses de galène, k laquelle un peu de blende et de calamine est toujours associé. Elles ont été l'objet de quelques travaux d'exploitation au lieu dit Djorf Deglem (8), dans la concession de Ghar Rouban, que le prix de revient élevé des produits a, arrêtés; la galène obtenue était moins argentifère (pie celle des filons.
LES GISEMENTS MÉTALLIFÈRES
DE I, ALGÉRIE
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Des fouilles ont aussi été anciennement effectuées aux environs du village de Tléta (9) ; aux minerais signalés plus haut, s'ajoutaient en cet endroit de la chalcopyrite et de l'hématite manganésifère ; au milieu de la dolomie encaissante, on remarquait des poches ou des filets de barytine, de calcite et de quartz. Même résultats ont été obtenus à Sidi Yahia (10). 3° Massif de Saïda et Frenda. — Ce massif, qui prolonge vers l'Est celui de Tlemcen, présente une constitution géologique tout k fait analogue (*) et, dans cette région encore, les dolomies bathoniennes sont injectées de minerais de zinc et de plomb ; elles ont été très incomplètement explorées aux environs immédiats deSaïda (11) et en doux points entre cette ville et Frenda, en particulier au voisinage de Tagremaret (12). Tout récemment on a signalé que, dans le Djebel Nâdor (13) , kl'extrémité Est du département, les mêmes assises étaient aussi minéralisées. Dans les deux dernières localités que nous venons de citer, la calamine paraît plus abondante que la galène; elle s'accompagne de barytine et de calcite ■comme aux environs de Tleta(**). B.
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GÎTES
COUCHES
DE
CUIVRE.
GRÉSEUSES
ET
—
IMPRÉGNATIONS DANS
MARNEUSES
DES
MONTS
LES DES
KSOCR.
Des gites de cuivre ont été signalés en divers points du département d'Oran (***) ; aucun d'eux ne parait impor(*) M. G. B. M. FLAMAKIJ, Sole préliminaire sur le jurassique de la région de Saïda (B. S. G. F., IV série, t. VIII, p. 70). ' (**) Des traces de zinc ont aussi été signalées dans l'îlot jurassique qui, près de Ghellala (département d'Alger), prolonge les grands massifs orunais ; elles sont trop peu importantes ou trop mal connues pour qu'il en soit fait menlion dans le chapitre suivant. (***) Outre ceux qui sont décrits, citons des imprégnations de chalcoJiyrite dans les poudingues permiens des lieni Menir, au voisinage de Nedroma (14), et des filonnets du même minerai encaissés dans marnes oxfordiennes près de Saïda.
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