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LES
GISEMENTS
MÉTALLIFÈRES
DE
L'ALGÉRIE
elle n'est mélangée qu'à de la malachite et à de l'azurite provenant de son oxydation. Ce sont même ces dernières espèces qui sont les plus abondantes ; elles subsistent à des distances assez grandes de la surface ; elles seules existent entre les feuillets des argiles ou autour de bois silicifiés assez fréquents dans ces terrains. De Mograr à l'Ouest jusqu'à Chellala à l'Est et de Maama au Nord jusqu'aux gorges de l'Oued Namous au Sud, soit sur une surface de plus de 400 kilomètres carrés, d'extrêmement nombreux affleurements cuivreux dont l'aspect était invariable ont été découverts. De petites fouilles les ont entamés en beaucoup d'endroits ; en trois points au moins (Hassi bel Hendjir, 15, au Sud -de la station de Ronïba, 16, et à Melabed, 17), des travaux un peu étendus ont été exécutés (fig. 1 de la Pl. III). Nulle part on n'a obtenu de résultats encourageants : d'abord, si on peut recueillir des échantillons très riches, la teneur moyenne des bancs est faible et, ensuite, cette teneur semble diminuer rapidement en profondeur. D'ailleurs l'utilisation des produits est un problème malaisé à résoudre : la sulfatation a été essayée, mais elle présente le. double inconvénient d'exiger le transport de l'acide sur une grande distance et de ne donner que des cristaux retenant du
- sable fin que le vent véhicule incessamment ; la fusion,
outre la difficulté de l'amenée du combustible, rencontre celle du peu de fusibilité des gangues presque exclusivement siliceuses (*). Aussi bien, n'y a-t-il plus en cours actuellement que quelques travaux peu activement conduits k Melabed, et ainsi se sont, au moins momentanément, évanouis les grands espoirs qu'on avait pu fonder sur cette région»(**). (*) En général, elles ne renferment pas plus de 3 p. 100 de chaux et d'oxydes de fer et de manganèse. (**) Un gîle de galène encaissé dans des calcaires sans doute liasiques y a été signalé dans le djebel Melias au Nord de Beni Ounif de Figuig.
LES
GISEMENTS
MÉTALLIFÈRES
DE
L'ALGERIE
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CHAPITRE IV GITES
Al.
DU
DÉPARTEMENT
GlTES DE
PLOMB
D'ALGER.
ET DE
ZINC.
Dans diverses régions — collines crétacées situées entre le chaînon des Zaccar et la mer, Atlas mitidjien, Djurdjura — on connaît des filons de blende et de galène, dans lesquels la seconde de ces espèces minérales ne joue qu'un rôle tout k fait secondaire. Tout récemment, on a commencé l'exploration d'un gîte de galène situé dans la partit; Nord-Est du Titteri et qui est constitué par des imprégnations de couches gréseuses ou marneuses de l'aptien. Au milieu de schistes précambriens des environs de Tizi-Ouzou. des lentilles calcaires sont traversées de veinules de galène et de blende. Enfin il existe des amas calaminaires dans certains des lambeaux de calcaire liasique du massif de l'Ouarsenis et dans le Zaccar Rarbi. a. Gîtes flloniens. — 1° Versant Nord des Zaccar. — Parmi les affleurements anciennement signalés dans cette région, aucun ne mérite de retenir l'attention. Au contraire, on a découvert, il y a peu de temps, sur la rive gauche de l'Oued Messelmoun, au lieu dit Sidi Megherbi (18), k25 kilomètres au Nord-Ouest de Miliana, un groupe de gites filoniensqui sont encaissés dans les marnes noires du sénonien et qui paraissent présenter quelque intérêt. Le principal d'entre eux est un filon orienté suivant le méridien, pendant'vers l'Ouest, et d'une puissance un peu supérieure à 1 mètre. Ses gangues principales sont de la sidérose parfois grenue ; un peu de barytine et de calcite