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LES
GISEMENTS MÉTALLIFÈRES
DE L'ALGÉRIE LES
Les couches a, 6 et c représentent la série liasique, les couches c h h les étages du bajocien inclus à l'oxt'ordien inclus. Sur le liane Ouest du Grand-Pic, d'autres assises calcaires et marneuses appartiennent àla partie supra-oxfordienne du système jurassique. Pour être complet, il convient de signaler quelques affleurements de trias (marnes" bariolées traversées par des venues ophitiques), dont les plus remarquables semblent révéler un axe anticlinal secondaire N.-AV. S.-E. passant entre le versant NordEst du grand pic et la pointe Ouest de la Sra Abd el Kader; une description du crétacé serait sans intérêt. NW.
SI.
La coupe ci-dessus (fig . 3) montre le schéma des plissements intenses qu'ont subis les terrains; ces phénomènes ont de plus produit un étirement marqué des couches supérieures au lias. C'est dans les terrains de ce dernier étage que sontencaissés les gîtes calaminaires ; aussi bien l'exploitant divise-t-il la mine en quatre quartiers qui correspondent aux quatre plus importants des îlots liasiques (le GrandPic, Abd el Kader, Bel Kairet et Rokba el Atba). Les calcaires massifs sont traversés par des cassures nombreuses et de directions très diverses ; les orientations les plus fréquentes sont celles-ci : N.-S., — E.-W., —
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N.E.-S.W. — N.W.-S.E. Au début de l'explorai ion, on avait fait une distinction entre les fractures remplies, au moins en surface, par de la barytine tenant un peu de galène et celles qui contenaient de la smithsonite, les premières paraissant de largeur plus constante que les secondes dont la forme était souvent irrégulière. Mais, dans les travaux, on constata, d'une part, que dans celleslà existaient des colonnes de minerais et, d'autre part, que la smithsonite de celles-ci était parfois mélangée à de la barytine. Toutefois on a aussi observé que, généralement, les cassures contenant surtout de la barytine étaient rejetées par les gîtes calaminaires proprement dits. D'où on pourrait, semble-t-il, déduire que la barytine a incrusté les fentes du calcaire avant la formation de la smithsonite. Enfin, il existe aussi des filons plus ou moins larges de calcite qui, à leur tour, dévient les diaclases minéralisées. Bien qu'ils jalonnent les fractures de la roche encaissante, les gisements dont il s'agit ici n'en présentent pas moins une allure en chapelet : ils sont constitués par des boules plus ou moins grosses, mais toujours de forme très irrégulière ; souvent les amas sont aux points de rencontre des deux sortes de cassures dont il est parlé plus haut; on y trouve alors soit des matières argileuses et ferrugineuses avec smithsonite, soit une sorte de stockwork à éléments de calcaire, barytine, calcite, smithsonite, blende, galène et limonite. Enfin, j'indiquerai que, en certains points, la blende et la galène imprègnent le calcaire lui-même. Au Grand-Pic, les travaux ont été ouverts sur des affleurements situés sur les versants Nord (gîte deBirChitan) et Sud-Est de la montagne (gîte en Corniche) ; ils communiquent maintenant entre eux et portent sur cinq poches ou colonnes riches ; deux d'entre elles qui correspondent à une fract ure Nord-Sud, se réunissent en surface pour