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inférieures. L'épaisseur réduite a varié de même façon : dans les étages supérieurs, la masse a, dans certains élargissements, atteint de 5 à 8 mètres et, dans la même condition, cette dimension est tombée plus bas. à 2 mètres m ou à l ,50. Au gîte principal 'se rattachaient des poches de peu de volume qui ont été vidées. Il existe aussi dans le Djebel bel Kairet et sur son versant X.-N.-W.un affleurement barytique N.N.E. -S. S. W., dont la puissance dépasse parfois 10 mètres et qu'on peut' suivre sur 500 mètres; les gites calaminaires de cet îlot liasique sont tous au voisinage de cette fracture; mais, fort irréguliers, ils ne se prêtent guère à une description un peu précise ; ils étaient, d'ailleurs, peu importants et formés de minerais pauvres, et ils sont en bonne partie épuisés. Le mamelon de Rokba el Atba, où toute exploitation est suspendue depuis 1894, a fourni des produits extraits de fractures N.S. ou N.N.E.-S.S.W. Enfin, les quelques indices du Djebel Bahla n'ont été l'objet d'aucun travail sérieux. Le minerai principal des mines de l'Ouarsenis est la smithsonite, aj-ant pour gangues de l'argile, de l'hématite, de la limonité, de la calcite ou de la barytine et renfermant toujours en petite quantité du cadmium, du cuivre et de l'arsenic. L'antimoine en paraît absent. Le mélange avec les oxydes de fer est très intime; des essais de triage magnétique effectués sur des terres calcinées n'ont donné aucun résultat pratique ; une partie des éléments était attirable à l'aimant, mais sa teneur en zinc était très peu inférieure à celle du résidu. On a produit aussi un peu de galène argentifère et encore moins de blende. Comme minerais accessoires, il y a lieu do signaler la calamine parfois cristallisée, l'hydrozincite amorphe, la cérusite et le cuivre gris. La seconde de ces espèces renferme dans sa masse des cristaux de smithsonite, elle se présente sous forme d'enduit blanc à
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la surface des minerais et paraît, par suite, de formation postérieure à celle des autres substances (*). D'un quartier à l'autre, le rapport entre les quantités de smithsonite en roche et de terre et aussi leur teneur en métal varient ; en ce qui concerne la première catégorie de produits, la richesse change même quand on passe d'un gîte au voisin, dans le même district. Au GrandPic, les gîtes de Bir-Chitan, de la Corniche et de la Pointe donnent, après calcination des minerais à 54p. 100 de zinc; à l'amas du Rocher, on n'obtient, dans les mêmes conditions, que du 45 p. 100; dans cette région, le poids des terres est d'environ 30 p. 100 de celui des roches après triage ; elles titrent en moyenne 33 p. 100 à la sortie des fours. Les minerais calcinés de Friouaman renferment 38 p. 100 de zinc, ceux de l'Ain et de Bel-Khairet 34 p. 100, ceux de Sidi-Ouada, 50 p. 100 ; ceux de Rokba el Atla étaient plus riches encore (55 p. 100). Dans les quartiers de la Sra Abd el Kader et de BelKhairet, les terres représentent 40 p. 100 de la roche triée ; elles ne sont vendables qu'à la faveur de cours anormalement élevés. (**) ; après calcination, elles ne donnent que des teneurs entre 18 et 25 p. 100, et tous les essais faits pour les enrichiront été infructueux; aussi bien peut-on dire que, étant donnée la répartition habituelle delà production totale entre les divers chantiers, 20 p. 100 de l'extraction sont inutilisés. La galène du Grand-Pic renferme 64 p. 100 de plomb avec 900 grammes d'argent à la tonne de minerai ; celle de Tarât el Kef, 72 p. 100 de plomb et 663 grammes d'argent; le peu de blende qui a été vendue provenait de Sidi-Ouada et titrait 52 p. 100 de zinc. (*) L. GENTIL, Sur les gîtes calaminaires de l'Ouarsenis (Association française pour l'avancement des sciences ; Congrès de Bordeaux, 1893). (**) Et encore, parce que c'est la Société de la Vieille-Montagne qui exploite. Tome XVII, 1910.
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