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tuée par de la galène presque pure [*) ; l'épaisseur a atteint 2 mètres en moyenne, elle est d'environ 1 mètre; la longueur suivant la cassure n'est que de 15 mètres, et le coincement semble se produire à 20 mètres de la surface (**) ; moins bien connue, la seconde masse est formée par de la smithsonite à haute teneur (45 p. 100 à l'état cru), avec quelques boules de galène faciles à trier. Au Sud-Ouest de la première, la seconde cassure a montré les traces de travaux anciens plus développés encore que ceux dont je viens de parler ; dans d'assez grandes excavations, sont restées des terres renfermant de la galène et de la cérusite et sur les épontes du gîte des placages de smithsonite riche ; dans les parties vierges, le remplissage, dont la puissance dépasse l m ,20, se montre en général constitué par du carbonate de zinc un peu ferrugineux, avec une très faible proportion de galène; par places cependant, il est formé, par parties égales, de galène et d'hydrozincite pure. Dans la fracture qui, au Sud, vient après celle-ci, une puissante colonne de minerai ne mesure guère moins de 2 mètres d'épaisseur réduite sur unelongueur de 25 mètres ; la smithsonite y domine avec très peu de calamine, de galène et de cérusite. Enfin, c'est la galène avec une faible quantité de carbonate de zinc qu'on observe dans un dernier gîte parallèle aux précédents et dont, en moyenne, la puissance est de 1 mètre. Toutes ces fractures sont situées dans une bande calcaire de 40 mètres de large environ ; d'autres filets moins intéressants sont situés dans le voisinage des masses principales et ont été recoupés parles travers-bancs. L'exploitation de cette mine du Djebel Guendou a été (*) Dans les ventes, on a obtenu une teneur moyenne de 75 p. 100 -de plomb. (**) Ce fait serait à vérifier.
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commencée au début de 1908 et a donné, au cours de l'année dernière, 115 tonnes de smithsonite à 46,50 p. 100 et 171 de galène à 60 p. 100. 6° Bassin de Guelma. — Le bassin de Guelma n 'est pas une unité géographique bien marquée. Sa limite Nord la chaîne numidique, se dessine encore dans les massifs des djebel Taya et Debagh ; mais, vers l'Est, elle se fond dans la zone des bossellements de grès liguriens qui, dans le sens de la latitude, s'étend de la mer à Souk Ahras, 'et va jusqu'à la frontière tunisienne ; aussi bien la région dont il s 'agit ici n'est-elle séparée de la plaine de Bône que par une ligne de collines peu élevées. De même, vers le Sud, on passe insensiblement aux mamelons de la Chebka des Sellaoua. Du côté de l'Ouest, la liaison avec le bassin de Constantine s'effectue par le djebel Ouache, tandis qu'à l'Est on ne peut saisir la transition avec les monts de la Medjerda. « Ce sont les marnes du sénonien et de l'éocène inférieur qui occupent les flancs des dépressions plus ou moins comblées par les dépôts oligocènes (*) (ou miocènes : argiles à gypse et conglomérats rouges) ; les sommets des collines sont souvent constitués par les grès de Fëi cène supérieur. Je n 'ai à parler ici que de deux groupes de gisements ; les uns sont situés à 6 kilomètres au Nord de Guelma et leur exploration, qui a donné quelques résultats intéressants, est continuée; les autres, dont l'importance pra tique est plus grande, méritent, tant par leurs relations géologiques que par la nature des minerais qui les com tituent, une description un peu détaillée ; ils sont dai s le voisinage du djebel Nador, dont le sommet est à environ 10 kilomètres au S.-S.-E. de Duvivier. Les premiers, que l'on désigne sous les noms de gît( (*) A. BERNARD
et
E. FICHEUR,
Tome XVII, 1901.
toc. cit., p. 355. 10