Annales des Mines (1910, série 10, volume 17) [Image 191]

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NOTE

SUR

LES

GISEMENTS

DE

TRIPOLI

EN

de la gare de Neussargues, à l'altitude de 870 mètres), se présentent d'une manière beaucoup plus claire. La fig. 2 nous montre la position du dépôt sur la pente de la montagne. Le tripoli y forme une assise de 10 mètres

FRANCE

ET

EN

ALLEMAGNE

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et tout encombrée de moraines et de blocs erratiques* de basalte. L'épaisseur du dépôt est d'au moins 10 mètres. La surface semble très grande (fig. 3).

SO

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100 FIG. 2.

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300

ItflQs»

— Coupe du gisement de tripoli de Celles.

d'épaisseur, dont les couches sont très plissées et plongent avec 25° environ vers l'intérieur de la montagne. La masse diatomifère contient un lit de cendres volcaniques (cinérites) de 20 à 25 centimètres d'épaisseur. Le gisement estintercalé entre deux coulées de basalte, ce qui nous laisse supposer qu'il est d'âge miocène. Il est en place, mais n'a pas conservé son allure originelle horizontale, à cause de mouvements orogéniques. Quant à sa composition chimique, le tripoli de Celles semble être plus pur que celui de Joursac ; mais sa teneur en substances alumineus-es et en carbonate de chaux monte encore à 19,80 p. 100. 3° Vers le Nord de Murât, à une distance de 2 à 3 kilomètres, et à 1.000 mètres d'altitude, on trouve le dépôt do tripoli d'Auxillac. Le gisement affleure au fond d'une sorte de cirque ou de dépression grossièrement circulaire, limitée par des fronts de coulées basaltiques

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Fie. 3. — Carte de la région diatomifère d'Auxillac.

M. Boule déclare qu'il fut très embarrassé pour fixer les relations stratigraphiques du gisement. En effet, on ne peut que constater qu'il est couvert par des masses morainiques et qu'il repose sur des roches andésitiques. Le Frère Héribaud suppose que le dépôt d'Auxillac est remanié, et M. A. Lacroix le range dans le pliocène.