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LE PÉTROLE
A X
INDES
NÉERLANDAISES
LE PÉTROLE AUX INDES NÉERLANDAISES
de vue de son exploitation, tandis que la vente est assurée par l'Asiatic pour la majeure partie. Chacune des trois sociétés agit par elle-même, a sa direction propre, son bilan particulier. La « Royale » et la « Shell» sont en somme des « holding C° ». Ajoutons d 'ailleurs qu'en fait les directeurs des diverses sociétés en jeu sont pour la plupart les mêmes personnes et qu'en particulier le directeur général de l'Asiatic est en même temps directeur de la Royale. Les résultats intéressant le groupement sont les suivants : Production brute aux Indes néerlandaises et en Roumanie. y. . . , i Bataafsche Dividendes , „ Anglo-Saxon payes par ( shell Transport
1907
1908
1.120.000 t. 16,3 p. 100 ' 10
1.204.000 t. 17 -p. 100 .« ■ 10
lg
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Situation actuelle de la « Royale ». — La Royale est, d 'une façon générale, la plus importante des sociétés industrielles néerlandaises. Son capital-actions versé (en dehors des actions privilégiées) est de 40 millions de florins, ce qui, au cours actuel de 440 p. 100, représente une somme de 176 millions. Dans l'industrie du pétrole elle vient, par sa production, immédiatement après la Standard. Ses produits sont vendus dans tout l'Extrême-Orient, en Australie et en Europe (benzine). La flotte de l' Anglo-Saxon est capable de 170.000 tonnes; les dépôts sont aunombre de plus de 60 (Egypte, Afrique du Sud, Indes anglaises, Chine, Japon, Australie) ; la fabrique de benzine de Rotterdam est la plus puissante du monde entier. L'examen des tableaux d'importations et d'exportations du pétrole aux Indes montre que, de 1898 à 1907, les premières ont été réduites de 81 à 57 millions de litres, soit prèsde30 p. 100, tandis que les secondes ontpassé de
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161 à 524 millions de litres, soit une augmentation de 225 p. 100. En Chine seulement l'exportation néerlandaise a passé de 4 à 98 millions de litres. Ce résultat est à attribuer pour une bonne part à la lutte conduite par la Royale contre les produits américains. La situation commerciale, nous l'avons vu, a été la préoccupation constante de la direction de la Société : si l'on songe qu'en 1907, par exemple, la Royale (et ses filiales) a vendu 18 millions de caisses de pétrole raffiné et 6 millions de caisses de benzine, d'où est résulté un bénéfice de 20 millions de florins (y compris le gain réalisé par la vente des sous-produits), il est à remarquer qu'une baisse de 2 1/2 cents par litre, 0,90 florin par caisse, aurait changé le bénéfice en une perte de 2 millions. La surveillance des cours influencés par la concurrence est donc une question de première importance. Les possessions de la Société à Sumatra seulement sont aujourd'hui les suivantes : CONCESSIONS.
— Les principales sont dans le Nord-Su-
matra : 1° Langkat : a) Telaga-Saïd ; c'est la concession la plus ancienne (1883), elle livre encore 25 tonnes par jour ; b) Bœkit-Sintang , sur le même anticlinal, peu productive ; c) Babalan, entre les rivières Lepan et Besitan, où sondé sans succès jusqu'à profondeur de 830 mètres (profondeur maxima atteinte à Sumatra). 2 U Gouvernement d'Atjeh : a) Peureula (depuis 1900), comprenant 4 concessions au nord de la rivière Perlak produisant 750 tonnes par jour; au sud sont les terrains de la Société du même nom ; î 'ona
b) Langsar et c) Tamiang, moins importantes actuellement .