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LE
PÉTROLE
AUX INDES
NÉERLANDAISES
3.573 tonnes de paraffine. Le développement de l'industrie de la paraffine est attesté par les chiffres suivants : 1900 1901
381.000 kilogrammes 795.800
1902
1.113.800
1908
3.573.000
Une grande partie du pétrole lampant est vendu à Java même et à Madoera, île voisine (en moyenne 75 millions ■de litres). Le transport aux points de consommation a lieu ou en wagons-citernes ou en bidons de 5 gallons, soit 18 litres •et demi (blik) ; ceux-ci étaient autrefois emballés par deux dans une caisse en bois (d'où l'origine de la mesure par caisse ou kist de 37 litres) ; actuellement l'emploi de ces caisses est abandonné; elles sont jugées inutiles au point de vue de la sécurité des manipulations et d'autre part il en résulterait, par suite de l'augmentation du poids mort, une élévation sensible des frais de transport. Le prix courant de fabrication des bidons à Java est de 1 fr. 20 à 1 fr. 40 par deux bidons. PRIX DE
VENTE A
SOERABAYA
1897. .. . 1898 . 1899... .
2,65 5,66 3,56
1900... . 1901... .
3,06
1902... .
2,80
3,67
(en florins par caisse de 37 litres) : 1903. . . . 3,20 1904.... . 3,37 1905... . '3,31 1 906 . . . . 3,70 1907. . . . 1908.. . .
3,99 4,48
Organisation commerciale. — Ainsi que le montrent les chiffres précédents, les prix de vente ont varié dans des limites assez grandes. La période 1901-1902 fut particulièrement difficile; l'avilissement des cours fut provoqué à la fois par les bas prix offerts par la concurrence étran-
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PÉTROLE
AUX INDES
NÉERLANDAISES
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gère et par la lutte que se livraient à Java même les divers producteurs des Indes néerlandaises ; les pétroles de Sumatra entre autres envahirent le marché de Java dont la capacité d'absorption n'augmentait d'ailleurs pas. Les difficultés de la situation montrèrent aux intéressés la nécessité d'une entente : celle-ci fut réalisée par un accord provisoire en 1902 entre la Royale, la Dordtsche et la Shell Transport C°, rendu définitif par le contrat de 1903 que nous avons déjà signalé. D'après celui-ci, la Dordtsche limitait sa vente de pétrole à Java et Madoera, tandis que la vente des pétroles des Indes néerlandaises en général était remise aux mains de l'Asiatic. La Dordtsche s'est en somme assuré le marché intérieur où elle trouve un écoulement naturel pour son pétrole lampant, sous une forme moins raffinée et de moindre pouvoir éclairant, semble-t-il, que les pétroles étrangers et ceux mêmes de Sumatra. Java fait d'ailleurs encore appel aux pétroles étrangers, mais faiblement, car les statistiques d'importation de pétrole dans cette île donnent seulement : 1905 1906
3.720.000 litres 6.300.000
1907
2.500.000
PRODUCTION
DE
PÉTROLE
BRUT A JAVA
(en milliers de litres).
1900
1905
1906
Scmarang. , Rembang .
1.171 63.738
3.931 74.133
2.481 79.801
Soerabava
32.400
2 . 585
39.556
97.303
120.649
121.838
1907
125.897 pour l'ensemble
(Extrait des statistiques officielles des Indes néerlandaises.)
Tome XVII, 1910.
125.897