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BULLETIN
CATASTROPHE SURVENUE A LA MINE DE CHERRY
La mise en valeur des gisements minéraux de l'Australie est encore fort incomplète. Le Northern Territory, 'notamment, est mal connu, et, si l'existence de mines d'or y a été affirmée, l'administration de la colonie ne possède guère de renseignements probants à cet égard. De nombreuses découvertes viennent d'ailleurs, chaque année, étendre le champ ouvert à l'activité des mineurs. Parmi les plus récentes, on peut signaler celles des gisements aurifères de Tanami (Australie occidentale), en 1909; des mines de fer de Cadia, Vingello, Carcoar, Karuah River (Nouvelle-Galles du Sud) où plusieurs dizaines de millions de tonnes de minerais de fer ont été reconnues depuis 1905; les couches de houille de Mount Mulligan (Queensland) récemment mises [en exploitation ; des grandes carrières de sulfate de baryte qui viennent d'être ouvertes à Dalwyn (Tasmanie). L'industrie minérale de la Commonvvealth se développe encore rapidement, avec les progrès de la reconnaissance des richesses du sous-sol. (Extrait d'un Rapport du Consul général de France à Sydney.) B.
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NOTE SUR
LA
CATASTROPHE SURVENUE A LA MINE DE CHERRY (ILLINOIS)
Le 13 novembre 1909, à Cherry (Illinois), s'est produite une catastrophe où périrent près de 300 victimes ; le chiffre exact n'a pu être déterminé ; il n'a été dépassé jusqu'ici en Amérique que par le désastre de Monongah(*). Description de la mine. — La mine de Cherry est située dans le comté de Bureau près de l'affleurement Nord du bassin houiller de l'Illinois. Trois couches y sont réputées pratiquement exploitables : la couche supérieure ou 1" veine (n° 6 du service géologique) à une profondeur de 100 mètres environ, la couche moyenne ou 2" veine (n° 5 du service géologique), la couche inférieure ou e re 3 veine (n° 2 du service géologique), distantes, la l et e e e la 2 de 12 mètres,Ta 2 et la 3 de 49 mètres. Les deux e dernières (2 et 3°) sont seules exploitées actuellement e
La couche moyenne ou 2 veine a une puissance variant m entre l ,20 et 2 mètres. Le charbon y est de bonne qualité ; le toit, peu solide, est formé de schistes qui exigent un boisage très soigné. Cette couche est exploitée à Cherry depuis quatre ou cinq ans, et les travaux couvrent (*) Voir Annales, 10" série,, t. XVI, p. 5 et 95 Tome XVII, 6» livraison, 1910.