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EXPÉRIENCES SDR LES POUSSIÈRES DE HOUILLE
"Or, lorsque la densité s'élève au-dessus de cette valeur, les essais ne montrent aucun signe d'étouffement de la flamme par défaut d'oxygène ; au contraire, plus la densité est élevée, plus les flammes sont volumineuses. Il ne faudrait pas en conclure que l'étouffement de la flamme et l'arrêt de la propagation, par excès de poussières, ne se produisent jamais. Cela prouve simplement que, même en présence de cet excès, la flamme peut se propager sur les 7 m ,65 de longueur que comporte le tube. La violente poussée de gaz que provoque la combustion dans le tube projette hors de celui-ci, au sein des gaz brûlants, les poussières incomplètement brûlées ; •celles-ci achèvent leur combustion aux dépens de l'oxygène de l'atmosphère en produisant à l'extérieur du tube des flammes d'autant plus grandes que le poids de poussières non encore brûlées est plus élevé. Après l'inflammation de nuages poussiéreux assez denses,, et notamment quand ladensité dépasse 250 grammes par mètre cube, on trouve généralement dans le tube des dépôts de poussières non brûlées ou ayant subi un commencement de distillation ; elles s'agglomèrent parfois en morceaux boursouflés atteignant la dimension de 1 centimètre, et qui ont l'apparence des croûtes de coke que l'on constate sur les bois de mine après un coup de poussières; plusieurs de ces fragments agglomérés ont été recueillis après une inflammation de la poussière « Liévin 3 » et ont été analysés : les résultats de cette analyse sont indiqués ci-dessous en regard de celle de la poussière originelle.
ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS
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Poussières de Liévin 3 ^ van . ... n <■ 1 inflammation
Humidité... -Cendres
1,80 5,50
Morceaux agglomérés' à la suite de l'inflammation
0,00 10,50
MV MV 27,55 ,7—— = 29,7 p. 100 22,45 .... , „ = 25,lp.l00 r ' MV+C ' r MV+C 65,15 67,05
Matières vol. Carbone fixe
100,00
100,00
L'accroissement de la teneur en cendres témoigne de la combustion partielle. En même temps il y a diminution de la teneur en matières volatiles, cendres déduites, donc distillation partielle de la partie non brûlée. II. Poussières de lignite des Bouches-du-Khône. — Ce
sont des poussières de criblage, passées au tamis n° 200, dont voici la composition : Humidité Cendres Matières volatiles Carbone fixe
3,75 19,50 MV 40,95 .„. , - = 53,3 rp. 100 ' MV + C 35,80 100,00
Elles sont plus légères et d'apparence plus fine que les poussières de Liévin 1 et 2 ; plutôt moins fines que la poussière de Liévin 3.
Tome XVIII, 1910.
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