Annales des Mines (1910, série 10, volume 18) [Image 24]

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EXPÉRIENCES SDR LES POUSSIÈRES DE HOUILLE

dans les cas précédents. L'inflammation a été beaucoup moins franche dans l'essai 43 que dans les essais 74, 41 et même 32 et 34, pour lesquels la densité du nuage était beaucoup moindre ; dans cet essai 43, la flamme, hésitante,, n'est apparue qu'après un temps appréciable et elle était assez sombre pour qu'on risquât de ne pas la voir passer derrière les fenêtres ; aussi est-il possible que l'essai 39 ait donné lieu à une inflammation présentant les mêmes caractères et que la flamme ait échappé à l'attention des observateurs. L'essai 77 a donné lieu aux mêmes constatations ; la flamme, venant aprèsun temps appréciable, et très sombre, n'a pas été Ame au delà de la troisième fenêtre. Peut-être faut-il voir là des casd'étouffement delà flamme et penser que, par suite de la moindre teneur en matières volatiles, la première inflammation est moins vive et ne détermine pas toujours une poussée suffisante pour projeter le nuage en combustion à l'extérieur du tube où cette combustion s'achèverait. VI. Poussières de Dourges. — Poussières de criblage,, passées au tamis n° 200. Analyse ; Humidité Cendres

1,5 12,0

Matières volatiles

13,3

Carbone fixe

73,2

MV MV

15,4 p. 10O

100,0

Apparence au moins aussi fine que Liévin 1 et 2.

ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS

NUMÉRO

DÉSIGNATION

POIDS

d'ordre de l'essai

de la poussière essayée

de poussière par mètre cube

87 88

Dourges

41

CONSTATATIONS

grammes

.

92 93

46 92 138 185 278 462 692

94

925

QO

89 91

Aucune flamme. Aucune flamme. Flamme, lente, jusqu'à la 4 e fenêtre. Flamme, lente, jusqu'à la 5 e fenêtre. Flamme, très lente, jusqu'à la 4 e fenêtre. Flamme suit le tube et sort de 1 mètre environ. Flamme, très lente, suit le tube et apparaît juste à l'extrémité. Flamme, très lente, suit le tube et apparaît juste à l'extrémité.

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Cette poussière s'est montrée encore moins inflammable que la précédente; on n'a eu d'inflammation qu'à partir de la densité de 138 grammes par mètre cube, alors que la poussière de Lens s'était déjà enflammée aux doses de 70 . et 92 grammes. Il paraît y avoir, comme pour la poussière précédente, une certaine diminution de l'intensité des effets quand la densité dépasse une certaine limite, qui est ici de 462 grammes par mètre cube, et cette diminution persiste jusqu'à la très forte densité de 925 grammes, contrairement à ce qui s'est passé pour la poussière de Lens. VII. Poussières de Lens. — Cette poussière, recueillie dans un autre criblage que celle qui a été désignée Lens 1, a la composition suivante : Humidité Cendres

0,70 10,50

Matières volatiles

10,00

Carbone fixe ....

78,80

MV MV

100,00

Finesse comparable à celle de Liévin 1 et 2.

11,3 p. 100